FORUM DE BANGUI

L’histoire de la République centrafricaine a été marquée par des cycles d’instabilité politique. Le changement brutal de régime en 2013 avec l’arrivée de la coalition Séléka au pouvoir[1] et l’émergence des milices Anti-Balaka ont plongé le pays dans une spirale de violence sans précédent. Les affrontements interconfessionnels et leur cortège de violations des droits humains ont davantage fragilisé davantage un tissu social et économique laminé par les crises politiques successives.  .

La signature, à Brazzaville[2], d’un accord de cessation des hostilités par les groupes armés, les représentants des partis politiques, les leaders religieux et les représentants de la société civile a contribué à la réduction des violences et à l’ouverture de la voie du dialogue.

L’organisation de consultations populaires à la base sur toute l’étendue du territoire, la deuxième phase du processus politique de la Transition, a permis de recueillir les attentes des populations et leurs propositions sur les questions qui sont à l’origine de la crise, , y compris la justice et la réconciliation, la paix et la sécurité, la gouvernance et les priorités de développement socio-économiques pour mettre fin à la crise en Centrafrique.

Le Forum national de Bangui qui se tiendra du 27 avril au 04 mai 2015 est donc l’occasion pour toutes les couches de la société d’échanger sur le résultat des consultations et de s’engager dans la voie d’une paix durable. Au cours de cette semaine d’échanges et de discussions, les représentants des différentes couches de la population devront se prononcer sur les grandes thématiques qui fonderont un nouveau contrat social : la justice et la réconciliation, la gouvernance, la sécurité, ainsi que le développement économique et social.

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