La MINUSCA a remis, ce jeudi 19 décembre 2025, à Bouar une moto au Forum local des droits de l’homme de la Nana-Mambéré, dans le but de renforcer la capacité opérationnelle de cette organisation de défense des droits humains.

Cette moto ainsi que des équipements de protection individuelle sont destinés à améliorer la mobilité des membres du Forum dans la collecte d’informations sur les abus et violations des droits humains, le suivi du processus électoral et la transmission de ces données à la MINUSCA.

Présidant la cérémonie de remise, Jasminka Kumbric, cheffe de bureau de la MINUSCA pour la région de l’Équateur, a souligné l’importance du rôle des organisations locales dans la promotion et la protection des droits humains. Elle a encouragé les bénéficiaires à faire un usage responsable et sécurisé de l’équipement mis à leur disposition.  « La transparence, la bonne utilisation et le respect des objectifs sont encouragés afin de maximiser l’impact de cet appui dans la région », a-t-elle déclaré, précisant que la moto devra être utilisée exclusivement à des fins professionnelles.

Emmanuel Ngaliboy, président du Forum local des droits de l’homme de la Nana-Mambéré, a salué ce soutien qu’il considère comme essentiel pour renforcer les activités de monitoring sur le terrain.  « La mise à disposition de cette moto, combinée à la collaboration avec les acteurs du domaine des droits de l’homme, nous permettra de jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la surveillance de la situation des droits humains et dans la réaction face aux défis auxquels nous sommes confrontés », a-t-il affirmé.

S’exprimant au nom de la Division des droits de l’homme de la MINUSCA, Elmo Siryon, a salué l’appui financier de l’Union européenne, qui a permis la réalisation de cette initiative.  « Ces efforts visent à renforcer l’état de droit, la paix et les droits humains, tout en consolidant un partenariat fondé sur la confiance, la responsabilité et la complémentarité », a-t-il souligné.

La MINUSCA demeure engagée à soutenir les acteurs locaux des droits de l’homme.