La police communautaire pour lever les barrières entre forces de sécurité et populations

2 mar 2016

La police communautaire pour lever les barrières entre forces de sécurité et populations

« L’espoir unit le peuple ! » est l’adage cité par la conseillère principale du Maire du 3e arrondissement de Bangui, Fitta Kona Marie Joseph lors de la clôture de la sensibilisation sur la police communautaire, à l’endroit de toute la population de la capitale par la Police de la MINUSCA depuis janvier 2016. C’était à l’Ecole Koudoukou au PK5.

Plusieurs personnalités étaient présentes à cette cérémonie : le Ministre de la Sécurité publique et de l'Emigration-Immigration, le Général Chrysostome Sambia, le Maire central de Bangui, Yacynthe Wodobode, le Commissaire de la Police de la MINUSCA, Luis Carrilho, le directeur général de la Gendarmerie, Colonel Valentin Kikobe, les Maires et les commissaires de police des 8 arrondissements de Bangui.

L’objectif de la police communautaire souligné lors de la sensibilisation dans les 8 arrondissements de Bangui et ses banlieues (Bimbo et Bégoua) est d’avoir une police proactive répondant aux sollicitations des populations, et des communautés plus participatives aux actions de lutte contre la criminalité et l’insécurité. Mais aussi d’aboutir à la prévention des crimes, à l’établissement d’un partenariat avec les communautés,  à générer la crédibilité des Forces de Police et de Gendarmerie, et a renouveler la confiance des populations à  l’égard de ces forces, et à restaurer la paix.

Le point focal de la police communautaire au sein de l’UNPol, Rebecca Nnanga, dira : « nous avons le devoir de mûrir,  de maintenir et  de consolider le partenariat entre la MINUSCA, les Forces de sécurité intérieures et la population. »

Renforçant cette idée, le Commissaire de Police de la MINSCA rappellera que   « la police appartient à la population. » et soulignera l’importance de ce partenariat dans l’amélioration de la situation sécuritaire et sociale du pays.

Le Général Chrysostome Sambia évoquera, quant à lui la nécessité d’un comportement exemplaire de la police à l’égard des populations avant de souhaiter qu’il n’y ait plus de barrières entre policiers et populations.

Pour rappel, dans le cadre du projet de la police communautaire, la MINUSCA a déjà formé 118 éléments la police et la gendarmerie centrafricaines et 18 policiers de la Mission qui vont travailler avec leurs collègues nationaux. Leur but est de travailler main dans la main avec la population pour renforcer la sécurité et travailler sur des projets visant à relever le niveau des populations. Le projet commence à Bangui et ses banlieues (Bimbo et Bégoua », mais s’étendra dans tout le pays, selon le Commissaire de la Police de la MINUSCA, Luis Carrilho.  

Le mandat de la MINUSCA prévoit d’appuyer et  de coordonner l’assistance internationale fournie à la police, et  d’aider les autorités de transition à élaborer et à exécuter des programmes de lutte contre la violence communautaire.