La Stratégie nationale pour la réforme du Secteur de la Sécurité en confection progressive

3 déc 2016

La Stratégie nationale pour la réforme du Secteur de la Sécurité en confection progressive

Le 2 décembre 2016, les différentes parties prenantes à la rédaction de la Stratégie de la réforme du secteur de la sécurité, à savoir les Ministères de la Défense, de la Justice, des Finances, de la Sécurité et des Eaux et Forêts, l’Assemblée nationale et l’Unité RSS de la MINUSCA, réunis au siège de la MINUSCA à Bangui, ont, une nouvelle fois, planché sur l’état dudit secteur, les différents problèmes identifiés et les actions recommandées. 

En introduisant les présentations, Carole Baudoin, Cheffe de l’Unité de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) à la MINUSCA,  a indiqué qu’il s’agissait d’un exercice de relecture  avant que le document en confection ne passe devant un comité technique désigné pour les ultimes appréciations avant validation.

Mamadou Toure de l’Unité RSS de la MINUSCA a eu la responsabilité des deux présentations de cette séance de travail. L’état des lieux n’est à l’évidence guère reluisant : du Pilier Défense à celui de la communication en passant par les eaux et forêts ou des Forces de Sécurité Intérieure, le constat est presque toujours identique : absence de vision stratégique et d’une politique de gestion des ressources humaines, insuffisance de moyens matériels, sous-qualification, favoritisme, dégradation avancée des infrastructures, etc.

Aussi, les actions recommandées se déclinent-elles à l’assainissement de la gouvernance et de l’Etat de droit ; au renforcement de la sécurité des personnes et des biens et à la restauration de l’autorité de l’Etat. Il s’agira également de renforcer les capacités des acteurs de la sécurité.

La Stratégie nationale de la Réforme du Secteur de la Sécurité vise à une finalité précise : bâtir une nation forte, unie et prospère, privilégiant le dialogue, la justice et l’esprit de réconciliation et répondant aux aspirations profondes de paix, de sécurité et de bonne gouvernance exprimées par les populations.

il convient de souligner que les acteurs centrafricains de cette réforme se retrouvent hebdomadairement avec l’Unité RSS de la MINUSCA pour s’adonner à un travail minutieux de relecture, de corrections et d’amendements de tous les axes stratégiques de ce document fondamental qui servira d’outil de travail aux décideurs centrafricains dans la relève du secteur de la sécurité, toutes structures confondues, en RCA.