Le rapporteur général de l’ANE fait le point de l’évolution du processus électoral.

24 nov 2015

Le rapporteur général de l’ANE fait le point de l’évolution du processus électoral.

Le Rapporteur général de l’Autorité nationale des élections (ANE), Julius-Rufin NGOUADE-BABA, s’est exprimé ce lundi 23 novembre 2015, sur l’état d’avancement du processus électoral en cours en République centrafricaine. C’était au cours d’une conférence de presse organisée au siège de l’institution.

« Le dépôt des candidatures a été ouvert le 14 novembre 2015 et se poursuivra jusqu’au 27 novembre », a déclaré M. NGOUADE-BABA. Il a, en revanche, insisté sur l’impossibilité d’effectuer une quelconque rallonge. « Je tiens à vous dire avec toute la fermeté possible, que le temps dont nous disposons est très court, alors, il ne sera question de repousser aucun délai », a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’élection présidentielle, le Rapporteur général de l’ANE a indiqué qu’« à ce jour, 24 candidatures ont été enregistrées».

Sur plus de 2500 formulaires de déclaration de candidatures retirés pour les législatives, « 139 sont déjà retournés à l’ANE », a-t-il fait savoir.

« Le processus progresse à grands pas, s’est réjoui Julius-Rufin NGOUADE-BABA. La machine, telle que lancée, ne peut plus s’arrêter », a-t-il conclu, non sans avoir appelé les Centrafricains à s’approprier les futures échéances électorales qui leur permettront de choisir leurs dirigeants.

Pour rappel, le Referendum constitutionnel est prévu le 13 décembre 2015. Ensuite, le premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives, se tiendra le 27 décembre 2015. Enfin, le deuxième tour de l’élection du Chef de l’Etat se déroulera le 31 janvier.

L’affichage des listes électorales provisoires est effectif depuis le 10 novembre 2015 sur toute l’étendue du territoire et à l’extérieur. Les réclamations enregistrées sont en cours de traitement au Centre de traitement de données (CTD).

De par son mandat d’appui du processus électoral en République Centrafricaine, la MINUSCA a pour rôle de « définir, favoriser et fournir l’assistance technique nécessaire au processus électoral et procéder à tous les préparatifs utiles, à l’appui des autorités de Transition (…) en vue de la tenue d’élections libres, régulières, transparentes et ouvertes à tous, auxquelles les femmes participeront pleinement et effectivement à tous les niveaux, mais aussi les déplacés et les réfugiés ».