Kaga Bandoro : le Comité local paix et de réconciliation fait le bilan de ses activités

24 juin 2020

Kaga Bandoro : le Comité local paix et de réconciliation fait le bilan de ses activités

Assuim Simplice Gaba

A Kaga Bandoro, le lundi 22 juin 2020, le Comité local paix et réconciliation (CLPR) a présenté aux différents partenaires à savoir la MINUSCA, les agences du système des Nations Unies, les ONG et les autorités locales, une série de recommandations issues de consultations qu’il a menées de février à mai 2020. Il s’agit d’un total de soixante-quatre (64) points d’actions basés sur les besoins exprimés par les populations à la base.

Le Comité a fait le point des quatre derniers mois d’activités marqués par la vulgarisation de l’Accord politique de paix et de réconciliation (APPR) au cours desquels les préoccupations les plus urgentes des populations de Kaga Bandoro et environs ont fait l’objet d’une attention particulière.  Pour Daniel Nguerelecio, Coordonnateur du CLPR, le bilan est positif. « Chaque mois nous avons mené dix activités à travers les entités comme la jeunesse, l’Organisation des femmes Centrafricaines (OFCA), les déplacés. Nous avons recueilli leurs préoccupations telles que le manque de sécurité, l’existence des barrières illégales, le besoin de création l’emplois pour les jeunes, le manque de centres d’alphabétisation. Le Président du Comité technique de suivi de l’Accord (CTS) a tenté de répondre à certaines doléances telles que l’établissement d’acte de naissance que la mairie sera bientôt capable de satisfaire sur place et la délivrance de la carte d’identité nationale qui sera également possible à Kaga Bandoro », a-t-il précisé.

Des contributions à la paix et au développement appréciées par les partenaires au développement, la MINUSCA et surtout les autorités locales. Serge Kogone, le Secrétaire général de la préfecture, représentant du Préfet de la Nana Gribizi donne un satisfécit au travail abattu par les sept membres du Comité. « Le CLPR a ressorti 64 recommandations dont trois me tiennent à cœur. Celles liées au manque d’infrastructures scolaires, à la faible capacité des centres de santé et à l’insuffisance, voire manque de points d’eau », a-t-il tenu à mentionner, entre autres.

Cet atelier de capitalisation des actions du CLPR a été une occasion de répondre à une des préoccupations urgentes des communautés : leur offrir des kits de lavage des mains pour lutter contre le COVID-19.  Une action rendue possible grâce à l’appui de la section des Affaires politiques de la MINUSCA.

 

 

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