Élaborer une feuille de route pour promouvoir l’intégration du Genre au sein des Forces de sécurité intérieure centrafricaine (FSI), conformément à la politique de promotion du Genre, tel était l’objectif de l’atelier facilité par la MINUSCA et le PNUD Centrafrique , les 25 et 26 septembre 2019 à la Faculté de théologie évangélique de Bangui (FATEB). 

Entrant dans le cadre du partenariat permanent entre les FSI et la Police de la MINUSCA, ce cadre d’échanges a réuni 70 participants, en majorité des femmes de la Police, la Gendarmerie, la Coordination nationale de la Réforme du secteur de sécurité (RSS), la Société civile, ainsi que de la MINUSCA et autres partenaires internationaux. Ensemble, ils ont réfléchi sur les divers mécanismes pour l’intégration progressive du concept Genre et sa mise en œuvre effective au sein de la Police, la Gendarmerie et l’Armée centrafricaines.

En sa qualité de Directeur de l’Unité mixte de répression rapide des violences faites aux femmes et aux enfants (UMIRR), Amédée Moyenzé a, au nom de ses pairs, souhaité « que les réflexions soient également orientées vers les conditions de travail des femmes et leur faible représentation dans les organes de décisions des FSI […] et que des actions politiques fortes soient menées pour accroitre le nombre de femmes dans ces institutions ».

Dans le même ordre d’idées, le Colonel Servilien Nitunga, représentant le Chef de la Composante police de la MINUSCA, a plaidé pour la promotion du genre dans toutes les sphères de la société et particulièrement au sein de la Police et de la Gendarmerie centrafricaines. « On doit dégager toutes les barrières à l’intégration efficace du Genre au sein des FSI pour promouvoir l’accès des femmes et des filles aux services de sécurité, ainsi que l’amélioration des conditions de travail des FSI pour attirer l’intégration des femmes et des filles au sein des forces de sécurité », a-t-il insisté.