Lancée le 3 avril 2024, la deuxième phase du programme se déroule avec succès. Les bénéficiaires expriment leur satisfaction, soulignant que le travail rémunéré favorise la cohésion sociale et les aide à sortir de la précarité.

« Nous arrivons tôt le matin et nous commençons à travailler. Autour de la table, nous partageons nos repas, ce qui renforce vraiment notre cohésion sociale », témoigne l'un d'eux.

Un autre bénéficiaire affirme que « le travail se déroule bien jusqu'à présent, car il favorise une bonne entente entre nous et les AKG [les miliciens Azandé Ani Kpi Gbé] ».

Une mère de quatre enfants témoigne également : « Avant de partir travailler, je m'assure d'abord de remplir mes responsabilités en tant que mère au foyer. Mon mari me soutient pour que je puisse faire ce travail ».

Le directeur régional du Haut-commissariat à la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN), Didier Florentin IBRAHIM, en mission à Obo, profite de cette initiative pour repérer les jeunes inactifs et déscolarisés afin de les orienter vers les formations techniques et professionnelles proposées par le Programme de Réduction de la Violence Communautaire.

Cette deuxième phase du Programme concerne 100 bénéficiaires, dont 52 femmes, issus des groupes d'auto-défense et des différentes communautés d'Obo.