La MINUSCA a organisé, le 23 avril 2025 à Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, une séance de sensibilisation aux droits de l’Homme à l’intention d'une trentaine d’élèves des lycées de la ville. L’initiative a débouché sur la création d’un Club des droits de l’Homme animé par les jeunes eux-mêmes. Un outil pédagogique et citoyen qui ambitionne de faire des élèves de véritables ambassadeurs des droits humains au sein de leur communauté.

Au cours de cette séance, les élèves, venus de différents établissements scolaires de la ville, ont été informés sur les activités de la Division des droits de l’Homme de la MINUSCA, ainsi que sur celles du Forum préfectoral des droits de l’Homme, partenaire de l’initiative.

Cet atelier, qui vise à former les jeunes à la citoyenneté responsable, a par ailleurs donné naissance au Club des droits de l’Homme de Bossangoa, un cadre entièrement animé par les élèves eux-mêmes et pour les jeunes. Sa mission : faire des jeunes des ambassadeurs des droits humains dans leur communauté scolaire et au-delà.

« Le club a été mis en place pour permettre aux élèves des lycées de la localité d'acquérir les notions fondamentales en matière de droits humains. À leur tour, ils seront en mesure de diffuser ces connaissances et de perpétuer la formation autour d’eux », explique Jean de Dieu Rendekouzou, du Forum préfectoral des droits de l’Homme.

Une jeunesse consciente de ses droits

Tout juste élue vice-présidente du premier bureau du Club, Samira Wesseaboy ne cache pas son enthousiasme : « Participer à ce Club me permet de mieux comprendre mes droits et ceux des autres. Je suis motivée à partager ces connaissances avec mes camarades et à contribuer à un environnement scolaire plus respectueux ».

Une initiative saluée par les responsables scolaires

Rupert Benjamin Gbaté, proviseur du lycée moderne de Bossangoa, voit dans cette initiative une avancée significative dans la formation citoyenne des élèves. « Si les élèves parviennent à maîtriser leurs droits et ceux des autres, ils respecteront naturellement les règles de l’établissement, préserveront les infrastructures et participeront à une meilleure cohabitation scolaire. Mais au-delà de cet impact local, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la MINUSCA. Grâce à elle, nos élèves deviennent aujourd’hui de véritables ambassadeurs des droits humains, porteurs de valeurs essentielles pour l’avenir de notre société », a-t-il indiqué.

Un engagement pour l’avenir

Cette action de la MINUSCA s’inscrit dans une série d’activités visant à renforcer l’éducation aux droits humains dans la préfecture de l’Ouham. En donnant la parole et les moyens d’agir à la jeunesse, Bossangoa montre l’exemple d’une communauté résolument tournée vers un avenir plus juste, plus équitable et plus respectueux des droits de tous, et qui place la jeunesse au cœur de la transformation sociale.