Centrafrique : le Conseil de sécurité examine le projet de déploiement de 12.000 casques bleus

17 avr 2014

Centrafrique : le Conseil de sécurité examine le projet de déploiement de 12.000 casques bleus

6 mars 2014 – A l'occasion d'une réunion de Conseil de sécurité jeudi sur la situation en République centrafricaine, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a présenté le rapport du Secrétaire général qui recommande le déploiement de 12.000 casques bleus dans ce pays.

« Bien que la situation à Bangui se soit quelque peu stabilisée grâce aux efforts acharnés de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), Sangaris et le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), des civils continuent d'être tués tous les jours par d'autres civils et groupes armés du fait de leur appartenance religieuse », a dit M. Ladsous devant les membres du Conseil de sécurité.

« La crise en République centrafricaine requiert une approche unifiée et intégrée par le déploiement d'une opération multidimensionnelle de maintien de la paix, la protection des civils devant constituer sa première priorité », a-t-il ajouté. « Les Nations Unies ont le pouvoir de déployer et maintenir une opération de maintien de la paix multidimensionnelle dotée de toutes les capacités requises pour traiter de la nature profonde de la crise complexe qui se déroule actuellement en République centrafricaine. »

Dans son rapport, le Secrétaire général recommande au Conseil de sécurité d'autoriser, sous l'empire du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le déploiement de 12.000 casques bleus. Il s'agirait de transférer les principaux éléments de la MISCA dans cette opération de maintien de la paix des Nations Unies.

Selon Hervé Ladsous, l'établissement d'une telle opération prendra approximativement six mois.

« L'établissement d'une opération multidimensionnelle de maintien de la paix engendrera des coûts conséquents. Cependant retarder une réponse durable pourrait être encore plus coûteuse », a-t-il ajouté. Il s'est dit « grandement encouragé par la détermination démontrée par le nouveau gouvernement de transition pour relever les défis immédiats. »

Source : Centre d'actualités de l'ONU