Bangui, 28 mars 2021 – Le représentant du ministre de la Communication et des Medias, Omer Sambia, a procédé, samedi dernier, à Bangui, à la clôture des travaux de la session de remise à niveau des journalistes et des photographes de l’Agence Centrafrique Presse (ACAP), en présence du chargé des relations avec les médias de la MINUSCA, Guy Karema.

Selon les organisateurs, l’objectif de cette session de formation, qui a regroupé une trentaine de participants, dont des attachés de presse des institutions étatiques, était d’outiller les participants sur les mécanismes du genre rédactionnel, de collecte et de traitement des informations en agence de presse.

Dans son mot de clôture, le représentant du ministre de la Communication et des Medias, Omer Sambia, n’a pas manqué de remercier la MINUSCA, sans laquelle cette session de formation n’aurait pas eu lieu. Il a souligné « qu’elle s’inscrit dans un contexte global, lequel les journalistes doivent s’approprier des mesures qui leur permettront d’offrir à la population centrafricaine des informations crédibles en cette période électorale ». Par ailleurs, Omer Sambia a relevé que « cette session de formation a été une opportunité pour renforcer la capacité des agenciers avec des approches pouvant leur permettre de traiter et de véhiculer les informations à travers les médias publics et privés », avant d’exhorter les participants à mettre en pratique « les connaissances acquises lors de cette formation ».

Dans son allocution, le chargé des relations avec les medias de la MINUSCA, Guy Karema, au nom du directeur de la Division de la Communication stratégique et de l’Information publique de la MINUSCA, a d’emblée réitéré ses remerciements au ministère de la Communication et des Medias pour avoir autorisé cette rencontre. Il a par la suite rappelé que « le journaliste d’une agence de presse n’est pas un simple agent transmettant des nouvelles par écrit dans la presse. Le véritable journaliste d’une agence de presse aide le monde entier à obtenir les informations exactes sur son pays afin de prendre des décisions, de mieux choisir et d’agir en conséquence. Ce métier vise en principe à récolter, trier et fournir les informations à un large public. Les agenciers sont donc les principales bases d’information des medias, et pour y arriver, ils sont tenus au respect de la déontologie du journalisme et au principe de protection des sources d’information », a-t’il dit.

Pendant trois jours, les agenciers ont été édifiés sur la base des modules riches et variés dont entre autres, l’historique et le rôle des agences de presse, les agences de presse face aux nouveaux médias, la collecte et le traitement de l’information en agence de presse, le mandat de la MINUSCA en Centrafrique, la gestion des rumeurs en période de crise et les fondamentaux du photojournalisme.

Au terme de cette session de formation, les participants, à l’unanimité, affirment que durant ces trois jours, ils ont beaucoup appris. Ils ont en outre profité de cette occasion pour formuler des recommandations à l’endroit du gouvernement, du Haut Conseil de la Communication et de la MINUSCA.

Au gouvernement, ils demandent d’accorder une visibilité à l’Agence Centrafrique Presse en revoyant ses statuts pour en faire une direction générale et en la dotant d’équipements modernes adéquats ; au Haut Conseil de la Communication, ils exigent l’intensification des activités de sensibilisation des textes règlementaires (Code de déontologie et loi sur la liberté de la communication), et enfin, à la MINUSCA, ils demandent qu’elle continue d’appuyer financièrement l’organisation d’ateliers de renforcement des capacités des journalistes et medias.