Comprendre la contribution des Casques bleus au processus de paix en Centrafrique

25 mai 2023

Comprendre la contribution des Casques bleus au processus de paix en Centrafrique

En prélude à la commémoration de la Journée Internationale des Casques Bleus, édition 2023, la Division de la Communication stratégique et de l’information publique de la MINUSCA a organisé une session d’échanges entre les étudiants des filières juridiques de l’Université de Bangu, et des Casques bleus nationaux et internationaux, le 25 mai 2023. L’enceinte de l’Université de Bangui a servi de cadre pour ce moment d’echanges qui a eu pour thème ''La paix commence par moi.''

 

Environs 300 étudiants ont pris part à ces échanges qui leur ont permis selon eux, de mieux comprendre la contribution des Casques Bleus dans le processus de maintien de paix des Nations Unies en République centrafricaine.

Ils ont pu s’imprégner de l’historique des Missions de Paix des Nations Unies, avant d’être édifiés sur des expériences personnelles de quatre anciens et actuels Casques bleus des Nations Unies.   

Dans leurs exposés, Jacqueline Koyambounou Massengue, Contrôleur général de police, ancienne fonctionnaire des Nations Unies, Monique Bandio, ancienne personnel des Ressources humaines des Nations Unies, le Général Prince Aledji Chef du pilier développement de la Composante Police de la MINUSCA, et le Lieutenant-Colonel Hamed Rouamba, Chef des opérations de la Force de la MINUSCA ont dressé leurs profils, leurs engouements et dévouements pour le travail de paix, les défis rencontrés dans le cadre des opérations de paix en Centrafrique ou dans d’autres Missions servies.

Le Lieutenant-Colonel Hamed Rouamba, Chef des opérations de la Force de la MINUSCA a par exemple insisté sur la tâche prioritaire de la Mission qui est la protection des civils. « La tâche prioritaire qui nous est assignée est la protection des civils. Nous essayons d’aider les nationaux (Force de défense et de sécurité) pour anticiper les crises grâce aux informations que nous recevons de nos réseaux d’alerte sur le terrain. Mais lorsqu’on n’a pas eu l’information à temps et que, un incident, une attaque se passe, nous déployons nos troupes pour aller essayer de contenir l’impact et protéger la population. », a-t-il souligné.  Il a aussi présenté quelques défis à savoir la mobilité des groupes armés, la menace des engins explosifs, ainsi que la méconnaissance du mandat qui génère souvent des allégations.

Pour Jacqueline Koyambounou Massengue, Contrôleur général de police, ancienne fonctionnaire des Nations Unies, travailler pour le Système des Nations Unies, « c’est une bonne chose mais c’est vraiment un sacrifice ».  Elle conseille aux étudiants « d’être des messagers auprès de leurs parents pour leurs dire, écouter ces gens (Casques bleus) là ils se sont sacrifiés pour venir nous aider, autant qu’on les respecte ».

Cette activité a permis non seulement aux étudiants de comprendre le mandat des Casques bleus mais aussi de contribuer à leur tour au maintien et à la consolidation de la paix dans leurs différents milieux.

« Si nous voulons la paix dans notre pays, nous même nous devons cultiver la paix au sein de nos familles, dans nos cercles d’amis, ainsi cela pourrait se répondre sur toute l’étendue du territoire », a indiqué Manuella Dénissio, l’une des participantes. 

 

 

A4P