Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire générale sur la République centrafricaine
Le Secrétaire général condamne fermement l'arrestation de quatre membres de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Ils ont été arrêtés par la gendarmerie centrafricaine à Bangui le lundi 21 février 2022, alors qu'ils escortaient un officier militaire supérieur de la Mission.
Le Secrétaire général souligne que, conformément à l'Accord sur le statut des forces de 2014 entre l'Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République centrafricaine relatif à la MINUSCA, ces membres de la MINUSCA bénéficient de privilèges et d'immunités qui leur sont accordés dans l'intérêt de l'Organisation des Nations Unies.
Le Secrétaire général rappelle que l'Accord sur le statut des forces de 2014 établit une procédure spécifique dans les cas où des membres de la MINUSCA sont soupçonnés, par les autorités de la République centrafricaine, d'avoir commis une infraction. Le Secrétaire général note que cette procédure n'a pas été suivie dans le cas présent.
Le Secrétaire général appelle le gouvernement de la République centrafricaine à respecter toutes ses obligations en vertu du droit international, y compris l'Accord sur le statut des forces, et à remettre sans condition et sans délai ces personnels de la MINUSCA. Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et le soutien continus des Nations Unies à la République centrafricaine.
Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général
New York, le 23 février 2022