La MINUSCA maintient son dispositif sécuritaire au PK5

7 oct 2016

La MINUSCA maintient son dispositif sécuritaire au PK5

Le dispositif sécuritaire mis en place le mardi 4 octobre par les casques bleus de la MINUSCA au PK5 suite au crime commis contre le Commandant Marcel Mombéka, des Forces Armées Centrafricaines (FACA), est maintenu afin de faciliter la recherche et l’arrestation de l’auteur de ce crime haineux pour qu’il soit traduit en justice. Ces efforts visent également à accélérer le retour au calme dans ce quartier de Bangui.

Dans cet esprit, la MINUSCA exhorte les autorités compétentes à diligenter des enquêtes rigoureuses dans le but d’identifier les auteurs et les instigateurs des récentes violences à Bangui, qui devront répondre de leurs actes devant les juridictions nationales.

Par ailleurs, suite aux incidents de mardi dernier, la Mission a renforcé ses patrouilles dans le quartier, notamment autour de l’hôpital communautaire, de l’hôpital général et de l’hôpital de l’amitié et, en cas de besoin, ses casques bleus appuieront les forces de sécurité nationale qui assurent la protection de ces édifices. 

Dans le cadre de leur mandat de protection de la population, les casques bleus ont également escorté plus de 300 écoliers et adultes du 3e arrondissement, facilitant ainsi leurs déplacements sans risque. Ces opérations se poursuivent encore.

Dès le début des incidents, la MINUSCA a pris toutes les mesures de sécurité, notamment en cloisonnant la zone directement affectée pour y prévenir toute escalade de la violence armée. La MINUSCA réitère sa ferme condamnation de tout acte de violence susceptible d’entraîner la mort d’innocentes personnes et d’exacerber les tensions sociales. 

La MINUSCA demeure déterminée à appuyer les autorités centrafricaines dans leur mission régalienne de protection de  la population et, dans toute la mesure de ses capacités et en collaboration avec le Gouvernement centrafricain, à aider au renforcement dela sécurité dans le pays, conformément à son mandat. La Mission dénonce par ailleurs toute tentative d’instrumentalisation de la population centrafricaine et d’incitation à la haine contre les casques bleus.