La MINUSCA reste engagée dans sa mission de protection des civils et restauration de l’autorité de l’état

14 fév 2017

La MINUSCA reste engagée dans sa mission de protection des civils et restauration de l’autorité de l’état

Bangui, le 13 février 2017 – Avec le consentement express et à la demande du Gouvernement centrafricain et conformément à son mandat énoncé dans les résolutions du Conseil de sécurité, la MINUSCA reste déterminée à accomplir sa mission de protection des populations civiles et de renforcement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, et en particulier dans la Ouaka où la situation reste tendue à cause du conflit entre la coalition dirigée par le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et le Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC).

La MINUSCA continuera à assumer ses responsabilités en toute impartialité, en vue de réduire la présence et la menace des groupes armés en République centrafricaine (RCA). La Mission utilisera tous les moyens à sa disposition et ne ménagera, par ailleurs, aucun effort pour contribuer à une résolution pacifique des différends qui opposent les belligérants. Elle a, à cet effet, amplifié ses contacts avec les responsables des deux factions. Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSCA tient à souligner qu’il n’est jamais trop tard pour donner une chance à la paix par la voie du dialogue, en précisant qu’aucune cause aujourd’hui en Centrafrique ne saurait justifier de verser le sang des innocents. 

La MINUSCA rappelle également aux groupes armés que toute attaque contre les forces internationales, le personnel des Nations Unies et les acteurs humanitaires pourrait constituer un crime de guerre passible de poursuite par les tribunaux nationaux et internationaux.

La MINUSCA souligne aussi la nécessité de ne pas entraver l’action des travailleurs humanitaires dans la zone entre Bria et Bambari, pour un accès sans entraves aux populations vulnérables. Les affrontements entre la coalition dirigée par le FPRC et l’UPC dans la région a entrainé environ 20.000 déplacés et de nombreuses victimes.