Le centre de formation professionnelle de Berberati est une opportunité pour la jeunesse
À Berberati, dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, la MINUSCA contribue à la lutte contre le chômage des jeunes et à l’autonomisation des femmes. En réhabilitant et en équipant le centre de formation professionnelle, la Mission revitalise des filières essentielles telles que la couture, la coiffure, la mécanique et l’électricité, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour bâtir un avenir durable. Aujourd'hui, il s'impose comme une opportunité majeure pour les jeunes de la région, en particulier pour les filles, qui y trouvent une chance de se former et de devenir autonomes.
En 2024, le centre a formé plus de soixante jeunes, dont une majorité de filles, dans diverses filières professionnelles. À l'aube du lancement de la troisième phase de formation, l'enthousiasme est palpable, de nombreux jeunes viennent nombreux pour s'inscrire. Parmi eux, Dangolo Mirabelle explique que jusqu’alors, elle était sans emploi et qu’elle restait à la maison. « C'est pourquoi je viens m'inscrire à la filière couture. Je suis persuadée qu'en maîtrisant ce métier, je pourrai m'installer et devenir autonome », a-t-elle indiqué.
De son côté, Yangou Ndara Divine partage son ambition : « Pour ne pas être toujours dépendante, c’est pourquoi je décide de venir m’inscrire à cette formation et, si j’arrive à décrocher cette formation, j’espère que j’aurai un avenir meilleur ».
Le directeur des études du centre, Cyril Ndalo, souligne l'impact de la réhabilitation et du soutien apporté par la MINUSCA. « Lors de la première certification officielle à Berberati à travers le Certificat de Compétence Professionnelle (CCP), 65 jeunes ont été formés dans différentes filières. Nous remercions nos partenaires qui nous ont permis d’atteindre ces résultats », a-t-il ajouté.
Le directeur des études encourage les jeunes à saisir cette opportunité et à envisager des solutions alternatives comme l'autoentrepreneuriat : « Il faut qu’ils tournent les yeux vers Bangui ; ils vont comprendre que maintenant l’heure n’est plus à rester au bureau. Mais l’heure est à travailler soi-même, ça veut dire auto-emploi ».
Les responsables du centre et les autorités locales se félicitent que la relance des activités du centre ait incité d'autres partenaires à suivre l'exemple de la MINUSCA en finançant d'autres projets en faveur des jeunes.