Les leaders communautaires de Bossangoa outillés sur le code de conduite du personnel des Nations unies

30 mai 2019

Les leaders communautaires de Bossangoa outillés sur le code de conduite du personnel des Nations unies

 

Le standard de conduite attendu du personnel des Nations Unies et les actes d’exploitation et d’abus sexuels étaient au centre d’un atelier organisé par la section de Conduite et discipline de la MINUSCA, les 28 et 29 mai 2019 à la Maison des jeunes de Bossangoa, dans la préfecture de l'Ouham, au profit de soixante-dix leaders communautaires, majoritairement des femmes et des jeunes.

 

Le maire de la ville de Bossangoa Pierre Dénamguéré s’est réjoui de la tenue de cette activité d’une importance capitale pour sa localité. Il a exhorté tous les participants à sapproprier les différents modules de latelier. « Les objectifs visés par cette campagne sont salutaires et ils demandent limplication de tous. Alors soyez attentifs et mettez en application les enseignements que vous allez recevoir », a-t-il déclaré.   

 

Outre le code de conduite du personnel des Nations Unies et les actes d’exploitations et d’abus sexuels, les apprenants ont bénéficié d’une formation sur les techniques de prévention, d’assistance aux victimes et d’engagement des leaders communautaires. « Désormais, nous savons ce qu’il faut faire en cas d’allégation ou d’exploitation et d’abus sexuels incriminant le personnel des Nations unies. On croyait que le staff de la MINUSCA est exempté de toute poursuite judiciaire. Maintenant qu’on a été informés et formés, on saura comment procéder devant de tels cas », a confié Natacha Milomo, une participante satisfaite de l’initiative.

 

 

 

Pour Alexandre Cudgenslhey, de la section Conduite et discipline et formateur du jour, l’objectif est d’engager la communauté à prévenir et à dénoncer les actes d’exploitations et d’abus sexuels ou n’importe quelles autres formes de mauvaises conduites qui pourraient être commises par le personnel des Nations unies. « Nous travaillons en interne et aussi en externe avec vous, la communauté pour vous sensibiliser et vous informer sur notre rôle mais également pour vous donner les rudiments afin de mieux prévenir et de dénoncer toute allégation et actes d’exploitations et d’abus sexuels imputés au personnel des Nations unies », a-t-il clarifié.  

 

Au terme de cette formation, un réseau local d’alerte précoce de 35 personnes a été mis en place dont les membres ont été outillés sur les mécanismes de réception des plaintes, de dénonciation et de signalement de bonne foi, en cas d’allégation ou d’exploitation et d’abus sexuels du personnel des Nations unies. Ils se sont également engagés à vulgariser les acquis de cette rencontre ainsi que la ligne téléphonique verte « 4044 » de la MINUSCA qui permet de contacter directement la Mission en cas de besoin.