Nana-Bakassa : La MINUSCA forme 200 jeunes hommes et femmes pour leur réinsertion économique dans la société
Donner la possibilité aux jeunes et femmes en situation de vulnérabilité de se réinsérer économiquement dans la société tout en assurant le relèvement de leurs communautés : c’est l’objectif que vise le Programme de réduction de la violence communautaire (CVR) de la MINUSCA. À la Nana-Bakassa, grâce à ce programme, 200 jeunes femmes et hommes ont été formés pendant trois mois aux différents métiers. Pour boucler le projet, des kits leur ont été remis le 22 août 2024.
Grâce au CVR, la Nana-Bakassa dispose désormais d’une boulangerie qui produit du pain pour la population. René Féikéré, l’un des bénéficiaires de cette formation qui a opté pour la formation en boulangerie, témoigne que les pains produits par son groupement sont très prisés par les habitants de la ville. Aujourd’hui, il est fier de subvenir à ses besoins élémentaires ainsi qu’à ceux de sa famille.
Quant à Annie, formée dans le domaine de la couture, elle dispose désormais d’une machine à coudre et d’accessoires de couture pour pouvoir se mettre à son compte. Elle se dit heureuse de pouvoir se réinsérer socialement. Elle envisage de former d’autres jeunes filles désireuses d’apprendre la couture.
Sous-préfet de la Nana-Bakassa depuis 2018, Jérôme Gouma rend hommage à la MINUSCA pour sa contribution à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la cohésion sociale dans la localité à travers ce programme. Selon lui, « la MINUSCA a su trouver une formule magique, à travers le Programme CVR, pour apprendre à la population à pêcher plutôt que de lui donner du poisson ».
Pour lui, la construction d’un nouveau hangar par la MINUSCA pour améliorer les conditions d’accueil de l’unique marché de la Nana-Bakassa est un plus, car « cela va davantage contribuer à accroître les activités économiques dans la région », a-t-il affirmé. Arrivé à la fin de sa mission en tant que sous-préfet, il se dit fier de laisser derrière lui une sous-préfecture « pacifiée, unie, où les communautés se parlent désormais entre elles et où les activités économiques ont repris grâce aux partenaires comme la MINUSCA ».
Les 200 bénéficiaires ont été formés dans les domaines de l’agriculture, de la couture, du petit commerce, de la menuiserie, de la maçonnerie et de la boulangerie. Le projet a coûté 70 millions de Fcfa à la MINUSCA.