Toutes les parties prenantes au programme de réduction de la violence communautaire (CVR) à Bangassou se sont réunies, le 9 octobre 2018 à l’hôtel de ville de la localité, aux fins d’examiner les succès et les insuffisances de la première phase dudit programme, et aborder la planification de la prochaine phase du processus d’ici la fin de l’année 2018.

Pour le Sous-préfet, Richard Nouidemona, " beaucoup de choses ont été faites. Il s'agit de voir ce qui a marché et ce qui n'a pas marché afin de pouvoir mieux exécuter le second CVR ".
La première phase du projet a eu un bilan positif, ont unanimement reconnu les participants, quoiqu’il y ait certaines insuffisances à corriger, notamment en matière de suivi, comme en témoigne le rapporteur de groupe, Alain Kokolonza : " Le CVR-1 à Bangassou a été une réussite, car il a aidé beaucoup de bénéficiaires dans leur prise en charge économique. Il a aussi joué un grand rôle dans la cohésion sociale, et le vivre ensemble. Mais pour pérenniser les acquis, il faut continuer le suivi de ces bénéficiaires, même après la formation".

A l’issue des travaux de groupe, les participants ont mis ensemble leurs réflexions et recommandations pour le succès de la prochaine phase. “Je tire un bilan très satisfaisant de cet atelier de capitalisation. […] Les conclusions et les recommandations nous permettront de mieux orienter nos stratégies afin d'atteindre de meilleurs résultats dans la mise en œuvre du CVR-2 ", a pour sa part indiqué Wendyam Aristide Sawadogo, de la section DDR à la MINUSCA.

Notons que les thématiques suivantes ont été passées en revue lors des travaux: les filières choisies et les formations dispensées ; les activités génératrices de revenus ; l’utilisation des kits et la pérennisation des activités ; et le rôle du Comité local de suivi et l’atteinte des objectifs du CVR.