Pour une implication plus forte des populations dans les enjeux sécuritaires

15 déc 2016

Pour une implication plus forte des populations dans les enjeux sécuritaires

Un atelier de réflexion a été organisé le 14 décembre 2016 sur la « mise en place des comités locaux de sécurité en Centrafrique. »  Organisé par le PNUD et la MINUSCA, cet atelier a marqué le lancement officiel de l’initiative des Comités locaux de sécurité et la discussion autour du concept et le processus d’appréciation par les partenaires nationaux. 

Au rang des partenaires nationaux on notait, entre autres, à cet atelier, la présence des représentants du Ministère de l’intérieur, des directions générales de la Police et de la Gendarmerie, des autorités municipales et  de la société civile.

Au cours de cette journée de réflexion,  les participants ont discuté autour de 4 thèmes à savoir : la présentation des défis et priorités du contexte centrafricain ; le partage d’information et le concept des Comités Locaux de Sécurité (CLS) ; la présence des FSI sur le terrain ; et la coopération avec la population. 

Du point de vue de la plupart des participants, la sécurité dans le pays, quoique toujours  sensible, s’est largement améliorée. Et c’est ce que note Alain Yemo, maire du 5eme arrondissement :« Il est important de souligner que malgré quelques manquements observés ci et là, la situation sécuritaire s’est largement améliorée ces derniers temps ».

Des travaux en commissions ont eu lieu, et ont débouché sur des recommandations contribuant de manière substantive au concept de sécurité. Elles se sont articulées autour  de la problématique de la violence en Centrafrique et des pistes de solutions ont été esquissées en plénière à la fin de l’atelier. 

Les participants se sont engagés à œuvrer conjointement avec la population  pour la  mise en place d’un système de sécurité capable de répondre aux grands défis en la matière ;  et comme le souligne Bienvenu Zokoe, directeur général de l’Office centrafricain de lutte contre le banditisme,  « nous avons besoin activement du soutien de la population pour réussir le travail qui nous est assigné : ramener la sécurité. C’est un apport énorme pour nous, un partenariat que nous devons  préserver »

Il est important de souligner que les CLS sont nées du besoin des populations  de bénéficier d’une communication optimale en termes de sécurité et de pouvoir interagir avec les pouvoirs compétents pour pallier les dérives qui peuvent naitre des déficits sécuritaires en temps de crise.