Visite du dernier comité de pilotage du PACEC au centre de traitement des données de l’ANE

20 fév 2017

Visite du dernier comité de pilotage du PACEC au centre de traitement des données de l’ANE

Le 17 février 2017, une délégation composée du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, Jean Serge Bokassa  et des membres du  comité de pilotage du Projet d'Appui au Cycle Electoral en Centrafrique (PACEC), a effectué une visite au centre de traitement de données de l’Agence Nationale des Elections (ANE). L’objectif de la visite était  d’apprécier la réhabilitation du centre et l’équipement de la salle informatique, effectués grâce au financement du PACEC et de réfléchir «à la nécessité de pérenniser  ce centre», comme l’a indiqué Jean Serge Bokassa.

Il a ajouté que le centre «est extrêmement important et a fait un excellent travail» et a préconisé qu’il soit inscrit dans les «perspectives d’avenir». Huguette Ndindy de l’ANE a répondu que l’institution «va soumettre un document au gouvernement » en ce sens.

Cette visite a été suivie de la réunion du  comité de pilotage du dernier PACEC. Le projet PACEC est arrivé à son terme avec la tenue de toutes les élections de sortie de crise et il doit donc décider de la clôture des comptes et de la suite à réserver aux équipements et matériels acquis durant le processus. Aboubacar Coulibaly, Directeur pays du PNUD en Centrafrique, a indiqué qu’avec la fin du PACEC, «la responsabilité du processus électoral va être transférée à la partie nationale, donc à l’ANE», avant de se réjouir de «la volonté du gouvernement à aller très prochainement, vers l’organisation des élections locales».

Rappelons que le comité de pilotage du PACEC est l'instance de décision du projet PACEC et réunit les représentants de la partie nationale (Gouvernement Centrafricain et ANE), les bailleurs de fonds du projet (Union Africaine, Union Européenne, la France et tous les pays et organisations contributeurs au panier de fonds du projet), le PNUD et la MINUSCA. C'est à travers le financement octroyé par ces organisations et pays que le processus électoral en RCA a été mis en œuvre et a abouti à l'adoption d'une nouvelle constitution et le retour à l'ordre constitutionnel avec l'élection du Président de la République et des députés à l'Assemblée nationale.