Visite médicale pour 150 candidats au concours national d’assistants et surveillants pénitentiaires

19 oct 2018

Visite médicale pour 150 candidats au concours national d’assistants et surveillants pénitentiaires

 
 
« Ils nous ont fait des prises de sang, des tests VIH ainsi que des tests de grossesse. Je suis confiante et j’espère être admise définitivement. » C’est avec le sourire qu’Annie Xavière Gbamki Mbongo, candidate au concours national d’assistants et surveillants pénitentiaires, sort de la salle de consultation. Avec la jeune dame, ce sont 149 autres candidats admissibles qui ont vu leur état de santé examiné, du 16 au 19 octobre 2018 au Camp Fidèle Obrou de Bangui.
 
Différents actes médicaux allant des prélèvements sanguins aux examens cliniques (morphologie) et tensionnels (pression artérielle) ont été effectués sur les postulants venus aussi bien de la capitale centrafricaine que des provinces.
 
 
Selon le Secrétaire général de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM), Lambert Yerimon, qui supervisait cette visite médicale, ce processus est indispensable en ce qu’il permet, d’une part, de vérifier l’identité des aspirants pour être sûr de la conformité des profils ; et d’autre part, faire le point sur leur réel état de santé, afin de juger de leurs aptitudes respectives à occuper les postes qui les attendent. « Après cette visite, nous recevrons le procès-verbal des services de santé militaires, avant de procéder à des enquêtes de moralité pour, enfin, délibérer », explique-t-il, soulignant que cette ultime étape se fera « en suivant les dispositions statutaires prévu dans le décret portant organisation et fonctionnement de l’ENAM, car ces élèves sont soumis au même statut que les militaires. »
 
Le recrutement d’assistants et des surveillants pénitentiaires est une initiative conjointe du ministère de la Justice, de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature, appuyée par le PNUD, la MINUSCA et ONUFEMMES et financé par le Gouvernement américain.
 
Quelque 2.092 candidats se sont présentés à l’épreuve sportive, la première étape du concours lancée simultanément, le 20 avril 2018, à Bangui et dans quatre autres chefs-lieux de préfectures à savoir Bossangoa, Berberati, Bouar (Ouest) et Bambari (Centre).