Plus de 54 membres de l’association Action pour le développement socio-économique en Centrafrique (ADSEC) établie à Sibut (180 kilomètres de Bangui) , ont bénéficié de machines à coudre, de pagnes et d' autres outils de travail, le 13 octobre 2023.  C’est un appui de la MINUSCA à l’association qui, depuis quatre ans, œuvre à la formation de personnes en situation de handicap et des filles vulnérables.

Ce geste de la Minusca, à travers sa Section Genre est un réel soulagement pour l’ADSEC. « Jusqu’à présent, nous louons les machines que nous payons mensuellement. Il y’a aussi le loyer du centre que nous payons aussi mensuellement à travers les contributions des apprenants », Explique Yambo Male Batsta, le coordonnateur.

Pour les nombreuses filles apprenantes, la formation reçue leur donne une véritable opportunité de s’insérer dans la société et le soutient de la Minusca en matériels est d’une grande nécessité. « Depuis le mois de mai, nous sommes là en train d’apprendre à coudre mais nous n’avons pas assez de machines et autres outils. Nous sommes très contentes de cet appui de la Minusca qui va nous permettre de mieux apprendre afin de mieux gagner notre vie », soutient Kutura Apata, inscrite au centre de formation.

Le centre de formation de l’ADSEC, situé en plein cœur de Sibut contribue à l’apprentissage des personnes en situation de handicap et des filles vulnérables dans le domaine de la couture, de la santé mais de l’apprentissage de l’Anglais. L’initiative répond au besoin d’inclusivité des personnes en situation de handicap, ainsi que des filles vulnérables afin de renforcer leur capacité professionnelle et financière ainsi que leur participation au processus du développement.  

D’ici quelques mois les responsables du centre comptent tripler le nombre d’apprenants grâce à cette dotation de matériel de la MINUSCA.

Depuis sa création en 2020, l’association fonctionne par un système de location de machines pour former ses nombreux apprenants. Elle dispose désormais de ses propres machines, et va pouvoir former plus de personnes et réduire le coût de formation des bénéficiaires qui était jusqu’alors de 3000 FCFA par mois.