Bossangoa : l’autonomisation de la femme comme facteur de cohésion sociale

8 mar 2018

Bossangoa : l’autonomisation de la femme comme facteur de cohésion sociale

Les femmes de la ville de Bossangoa dans toute leur composante et diversité ont donné le ton de la célébration de la journée internationale de la femme (JIF), en prenant activement part, le mercredi 7 mars 2018, à un atelier de sensibilisation sur « la cohésion sociale et l’autonomisation de la femme », organisé par la MINUSCA en collaboration avec la direction régionale des affaires sociales.

À l’ouverture de cette activité présidée par le préfet de l’Ouham, Dieudonné Youngaïna,  le chef de bureau de la MINUSCA à Bossangoa, Bara Dieng, a exhorté les femmes à réitérer leur mobilisation, leur implication dans tous les défis pour que la préfecture de l’Ouham retrouve sa stabilité et se remettre sur les rails du développement. « Nous ne pouvons rien faire, nous ne pouvons rien réussir sans votre implication. Nous voulons vraiment que vous vous impliquiez intégralement dans tous les défis auxquels nous sommes confrontés ici. Vous le savez c’est les défis sécuritaires, les défis liés à la paix, les défis liés à la cohésion sociale, les défis liés à l’autonomisation de la femme, parce que l’autonomisation de la femme c’est aussi le socle du développement d’un pays », a-t-il déclaré.

Des exposés suivis d’échanges ont permis aux femmes de mieux s’instruire sur les obstacles à l’autonomisation et leur impact sur le développement ; la dénonciation des violences basées sur le genre et rôle de la femme dans le retour à la paix.

Les participantes ont été également invitées à soutenir activement l’éducation des filles qui est une source d’autonomisation de la femme et de s’investir dans la cohésion sociale pour un retour effectif de la paix qui reste indissociable aux droits de l’Homme.

Il faut préciser qu’après les travaux en groupe, en séance plénière, les femmes ont formulé des recommandations au nombre desquelles le renforcement de leurs capacités dans le processus du retour de la paix, leur prises en compte à part égale dans la nomination des membres de la commission Vérité et Paix, et enfin, la mise à disposition de moyens adéquats pour mener à bien les séances de sensibilisation en direction des femmes.