Des ex-combattants à l’école de l’Accord de paix et des droits de l’Homme dans la Nana-Mambéré

29 nov 2019

Des ex-combattants à l’école de l’Accord de paix et des droits de l’Homme dans la Nana-Mambéré

Vingt-sept (27) ex-combattants et cinq chefs du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), bénéficiaires du programme PNDDR ont participé, le 28 novembre 2019 à Foro, localité située à 135 Kms de Bouar, sur l’axe Garoua-Mboulai, à une sensibilisation sur le DIDH, le droit international humanitaire (DIH) et l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR). 

 

La rencontre entre dans le cadre d’une série de sensibilisations en cours d’ex-éléments des groupes armés bénéficiaires du processusDésarmement-Démobilisation-Réintégration (DDR) qui pourraient intégrer les mécanismes de mise en œuvre de l’APPR, et consiste à les outiller sur les fondamentaux des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire (DIH), afin qu’ils adoptent des comportements respectueux des lois de la République Centrafricaine. 

 

Pour ce faire, la définition, les principes élémentaires, la responsabilité, la notion de violation et d’abus sexuels et des exemples concrets des droits de l’Homme ont été expliqués et discutés dans la convivialité. La protection réservée par les Conventions de Genève à la population civile et aux biens à caractère civil en temps de conflit a également été expliquée.

 

Les violences sexuelles liées au conflit avec une étude de cas répertoriés dans la Nana-Mambéré ont été abordées, avec un accent particulier sur la responsabilité des auteurs de ces acte. Une communication qui cadre bien avec la campagne des ‘’16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes’’ en cours depuis le 25 novembre 2019.

 

L’Accord de paix, à travers son contenu, ses mécanismes de mise en œuvre et son enjeu pour une sortie de crise en Centrafrique, a aussi focalisé l’attention des participants. La responsabilité et le rôle des ex-combattants en général, et ceux du FDPC en particulier dans la bonne mise en œuvre de l’Accord leur ont été rappelés, exemples d’actes constitutifs de violations aussi bien de l’APPR que des droits de l’Homme enregistrés dans la Nana-Mambéré à l’appui.