L’Autorité Nationale des Elections (ANE), en collaboration avec l’ONU, à travers l’Assistance électorale intégrée -dont est membre le Projet d’Appui aux Cycle Electoral en Centrafrique (PACEC)- a organisé, du 27 au 30 septembre à Bangui, un atelier d’évaluation du processus électoral 2014-2016. La rencontre s’est inscrite dans le cadre d’un passage en revue de toutes les activités menées pour le bon déroulement des élections en Centrafrique.
Les participants, repartis en commissions, se sont penchés sur les acquis, mais aussi les difficultés qui, malgré tout, n’ont nullement freiné la volonté manifeste des Centrafricains et des partenaires internationaux à réussir le pari des élections, comme l’a souligné Marie-Madeleine N’kouet, la présidente de l’Autorité Nationale des Elections : « Au-delà de tout, nous ne pouvons que louer la volonté collégiale des Centrafricains et des partenaires pour la réussite de ces élections, les difficultés étaient énormes mais nous avons réussi ».
Les travaux en commission ont été axés autour de cinq points à savoir le cadre légal des élections, l’enregistrement des électeurs, les opérations électorales, l’éducation civique et communication et enfin l’administration du processus.
Les présentations des commissions ont tourné autour des obstacles et défis de l’ANE et de sa collaboration avec les différents partenaires. Et au nombre des recommandations l’on inscrit la demande de continuité  de l’appui multiforme des partenaires et la préparation des élections futures. Des recommandations qui, selon le rapport général des travaux, devront servir de cadre légal de l’ANE et aider celle-ci à « faire un plaidoyer nécessaire auprès du peuple centrafricain, des autorités centrafricaines de la RCA, des partenaires au développement et surtout à la stabilisation de la Centrafrique».

A en croire l’abbé Fabrice Yamouzougo, président du démembrement de l’ANE du Haut-Mbomou dans l’Est de la Centrafrique, « cet atelier a été très enrichissant pour nous. Nous avons pu faire un suivi évaluatif du travail que nous avons fait depuis le début du processus électoral en Centrafrique. L’occasion a été pour nous aussi d’apprendre beaucoup de choses des expériences des autres ». Un avis que partage nombre de participants, ont achevé cet atelier a enregistré la présence de participants de l’arrière-pays.