Le 27 mai 2017, le Sergent-chef Efogo Wilfred, chef de la base opérationnelle de la MINUSCA à Bossangoa (Ouest), a perdu la vie dans un accident de la route survenu entre Bossangoa et Bouar (Ouest). 

Ce 30 mai 2017, le leadership de la Mission, ses collègues du contingent camerounais, et plusieurs autres membres des composantes militaire et civile de la Mission ont, de façon unanime et dans le recueillement, salué sa mémoire. C’était lors d’une cérémonie solennelle organisé au quartier général de la Mission, à Bangui, présidée par dit le commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Balla Keïta.

«Le départ prématuré du sergent-chef Efogo Wilfred nous rappelle encore une fois la difficulté de la noble mission du maintien de la paix», a dit le commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Balla Keïta, dans son hommage, soulignant qu’ « il n’est pas mort pour rien. Son engagement et celui de ses collègues ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations de la localité où il a été déployé ». Pour le Général Balla Keïta en effet, c’est un sacrifice de plus au «service des idéaux des Nations Unies».

En sa qualité de chef du contingent camerounais de la MINUSCA, le Colonel Sammy Tamunjoh a, pour sa part, fait valoir que «la route tue plus de Casques bleus que les groupes armés». Une référence au très mauvais état des voies qu’empruntent, sur le terrain, les Casques bleus dans leurs efforts au quotidien pour assurer la protection des populations civiles. Et le Colonel Sammy Tamunjoh d’ajouter que le sergent-chef Efogo Wilfred « a sacrifié sa vie pour le bien-être des fils et filles de la RCA».

Le Sergent-chef Efogo Wilfred est né le 7 novembre 1979. Il a rejoint l’armée camerounaise en 2000 et a été déployé en RCA, le 13 août 2016. Il est marié et père de famille.

Son nom est désormais inscrit dans le registre des 67 soldats de la paix (militaires, policiers et civils), qui ont fait le sacrifice suprême au nom de la paix en RCA.
Et comme le souligne le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans son message publié à l’occasion de l’édition 2017 de la Journée internationale des Casques bleus, « l’action que ces femmes et ces hommes mènent au nom de la communauté internationale est l’une des formes les plus tangibles de la détermination « à préserver les générations futures du fléau de la guerre » énoncée dans la Charte des Nations Unies. Nous leur devons tous une reconnaissance infinie.