La Directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), Christine Lagarde, est arrivée dans l’après-midi de ce 24 janvier 2017 à Bangui, « avec pour mission de bien écouter, bien comprendre pour mieux contribuer aux efforts de paix, de redressement, de croissance économique mais aussi de réconciliation nationale ». 

Une justification qui entre dans le champ des conclusions de la Conférence des bailleurs de fonds du 17 novembre 2016 à Bruxelles et qui octroie un appui de plus de 200 millions de dollars à la Centrafrique. Madame Lagarde a été accueillie par le Premier ministre Simplice Sarandji et quelques autres autorités centrafricaines.

Au menu de son programme figure l’audience avec le Président de la République, Faustin Archange Touadera, et plusieurs rencontres dont celle avec le Ministre des Finances, Henri Marie Dondra, et le Directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Ali Chaibou. Puis Christine Lagarde s’adressera aux médias locaux et internationaux lors d’une conférence de presse.

Au deuxième et dernier jour de sa visite, la Directrice générale du FMI aura un entretien avec le Président de l’Assemblée nationale, Abdoul Karim Meckassoua, et interviendra devant les membres du Parlement. Christine Lagarde aura par ailleurs des échanges avec des étudiants de l’Université de Bangui et des femmes leaders, et visitera la Fondation « La voix du cœur », une institution caritative.

La Directrice générale du FMI s’est dit ravie d’effectuer cette visite à Bangui. « Je suis très honorée de mon voyage et ma première visite en Afrique en 2017. Et je suis très heureuse d’avoir fini 2016 aux côtés des autorités centrafricaines lorsque nous nous sommes rencontrés à Yaoundé », notamment à l’occasion de sa participation au sommet des dirigeants des pays d’Afrique centrale sur les enjeux de la région, le 23 décembre 2016.

Il faut rappeler que le Fonds monétaire international et le Gouvernement centrafricain se sont accordés fin mai 2016 sur un prêt d’environ 68 milliards de FCFA sur trois ans, montant affecté aux réformes administratives, à la santé et à la sécurité. Les besoins en financement de la Centrafrique sont aujourd’hui estimés entre 200 et 250 millions de dollars US.