La MINUSCA continuera de mobiliser les partenaires pour investir dans les dividendes de la paix

30 avr 2024

La MINUSCA continuera de mobiliser les partenaires pour investir dans les dividendes de la paix

La MINUSCA continuera de mobiliser le système des Nations Unies ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour investir dans les dividendes de la paix et soutenir le programme de stabilisation en République centrafricaine (RCA), a indiqué mardi la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza. 

« Le programme de stabilisation a été lancé par le Premier ministre, moi-même, le PNUD et les autres agences de l’Equipe pays des Nations Unies à Sam Ouandja en février 2023 », a souligné la Représentante spéciale, en rappelant que la mobilisation des partenaires et des ressources techniques et financières pour investir dans les dividendes de la paix dans les zones stabilisées faisait partie des quatre objectifs fixés par la MINUSCA lors de sa prise de fonction le 17 avril 2022.

 

S’exprimant en conférence de presse à Bangui, la Représentante spéciale s’est dit encouragée « un peu plus d’un an après le lancement du programme de stabilisation, que le pays ait pu mobiliser les ressources de plusieurs partenaires multilatéraux et bilatéraux comme la Corée du sud et la Banque Africaine de Développement ». « Ce programme est dans sa phase initiale et doit nous permettre d’étendre et de consolider les résultats positifs et les acquis ainsi que de contribuer au renforcement de notre partenariat avec le Gouvernement centrafricain. Notre objectif commun est que cette coopération active et productive entre le Gouvernement, la MINUSCA, l’équipe des Nations Unies et les partenaires puisse mener vers un niveau de consolidation et d’irréversibilité des gains obtenus concrètement pour une paix et une stabilité non pas durable, mais définitive », a-t-elle précisé.

 

La Représentante spéciale a également souligné « la qualité de nos relations et saluer les institutions centrafricaines, en particulier le Président de la République et Chef de l’Etat. Ce dialogue fructueux, mais qui est aussi constant, a été véritablement essentiel, non seulement pour l’atteinte de nos résultats, mais également au soutien apporté à nos nombreuses initiatives pour faire plus, faire mieux, faire ensemble pour la paix, la sécurité et une stabilité durable en Centrafrique », a-t-elle dit, en précisant que la reconstruction des relations avec le Gouvernement est un partenariat tourné vers les besoins des populations pour améliorer leur quotidien à travers des actions concrètes.

 

« Beaucoup reste à faire, cependant, les populations commencent à jouir aujourd’hui des effets positifs induits par le redéploiement de l’administration, notamment des services sociaux de base mis en place par les partenaires de l’équipe pays des Nations Unies et autres partenaires auxquels la MINUSCA contribue de manière importante », a ajouté la Représentante spéciale. Elle a également énuméré différents investissements de la Mission à Bangui et dans les préfectures notamment la construction et de la réhabilitation d’infrastructures et bâtiments publics ainsi que des ponts, des routes et les aérodromes pour améliorer l’accès et la mobilité.

 

Sur le plan sécuritaire, la posture robuste et proactive de la Force s’est notamment illustrée par plusieurs déploiements et interventions conjointes de protection Forces armées centrafricaines (FACA)-Forces de sécurité intérieure (FSI)-MINUSCA, en plus d’un cadre de coopération et de soutien accentué. « A travers ces actions opérationnelles et concrètes, la MINUSCA a contribué de manière tangible au soutien à l’extension de la présence de l’autorité de l’Etat en RCA », a rappelé la Représentante spéciale, en précisant que la MINUSCA poursuivra cette lancée.

 

Quant à la revitalisation de l’APPR à travers la Feuille de route de Luanda, la Représentante spéciale s’est félicitée de l’engagement renouvelé des acteurs nationaux et des partenaires de la RCA, y compris ceux de la sous-région ainsi que de l’appropriation nationale et la décentralisation en cours du processus politique mutualisée dans les préfectures.