Le bien-être et l’éducation des femmes sont toujours au cœur des actions de l’ONU en RCA, selon Diane Corner en visite à Bossangoa

9 mar 2017

Le bien-être et l’éducation des femmes sont toujours au cœur des actions de l’ONU en RCA, selon Diane Corner en visite à Bossangoa

C’est en compagnie de femmes fortement mobilisées, issues des groupements et associations féminines des différents quartiers de la ville de Bossangoa (ouest, préfecture de l’Ouham) que la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, chargée des Affaires politiques et des questions liées à la protection des civils, Madame Diane Corner, a célébré, le mercredi 8 mars 2017, la journée internationale de la Femme.

La Représentante adjointe s’est réjouie de fêter aux côtés de « ses sœurs », en vue de mieux connaitre la vie des femmes de l’Ouham, avant de rappeler que les problèmes liés au bien-être, à l’éducation et à l’émancipation des femmes ont été toujours au cœur des actions des Nations Unies et de la MINUSCA en particulier.

Pour Diane Corner, il est l’heure, pour les femmes en Centrafrique, de devenir des actrices de stabilisation et de paix en utilisant les moyens que la démocratie leur offre. Aussi, a-t-elle précisé que l’autonomisation des femmes commence avec l’éducation de filles, qui crée les conditions pour que la participation des femmes dans la société se trouve à tous les niveaux. « Nous voulons bâtir un monde du travail différent pour les femmes. En grandissant, les filles d’aujourd’hui doivent être exposées à un large éventail de carrières et être encouragées à faire des choix qui les mènent à des emplois dans les secteurs du commerce, de la fonction publique, de l’agriculture moderne et des sciences, au-delà des services ménagers »,a-t-elle soutenu.

Pour le préfet de l’Ouham, Clotilde Namboï, la loi sur la parité est une preuve que le Gouvernement est en train de garantir aux femmes la participation à part entière et à part égale dans  tous les domaines de la vie publique et privée. « Cette loi nous permettra d’aspirer bâtir une société viable, pacifique et juste », s’est-elle réjouie. Par ailleurs, elle a exhorté les femmes à se mettre en organisation pour bénéficier des micro-crédits et l’octroi des kits productifs de la part des partenaires.

Profitant de sa présence à Bossangoa, Mme Diane Corner, a échangé avec madame le préfet de l’Ouham et l’évêque, Monseigneur Nestor Désiré Azagbia, avant de rencontrer à la mairie de Bossangoa, les responsables de la sécurité locale, un représentant des ex-combattants, les leaders de femmes pour recueillir leurs préoccupations.

Il faut préciser que la célébration de la journée internationale de la femme à Bossangoa, qui a débuté le mardi 7 mars 2017 par un match féminin de football, a été marquée par une marche des femmes, des activités culturelles et une séance de sensibilisation et d’information sur la loi de parité, les droits de l’homme, la cohésion sociale et l’autonomisation de la femme.