Le Chef de la MINUSCA rencontre les représentants d’une nouvelle coordination des partis politiques

24 juin 2015

Le Chef de la MINUSCA rencontre les représentants d’une nouvelle coordination des partis politiques

Des partis et associations politiques réunis en coordination ont été reçus, ce mardi 23 juin 2015 au quartier général de la MINUSCA, par le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, le Général Babacar Gaye. Cette rencontre fait suite à une correspondance qu’ils lui avaient envoyée pour l’informer de la naissance de cette coordination, à laquelle ils ont joint une demande d’audience. Cette coordination a été mise en place le 30 mai 2015, quelques jours après les assises du Forum de Bangui tenu du 7 au 11 mai cette année. Cette coordination regroupe pour le moment 30 partis politiques, « mais l’idéal est que toutes les organisations politiques s’y retrouvent afin de parler un même langage », a souligné la coordinatrice générale, Michelle Sanze.

« Vous savez que nous sortons d’une longue crise politique, et nous savons que pour y sortir définitivement, nous partis politiques devons prendre notre responsabilité pour y participer, avec le soutien de la communauté internationale, surtout la MINUSCA», a déclaré  Madame Sanze au sortir de la réunion. En effet, face à certains défis et après le Forum de Bangui, « nous savons qu’il faudra mettre en place la Commission pour la réconciliation et la préparation d’élections », a-t-elle expliqué avant d’ajouter que « nous voulons nous engager à être associées à tous ces processus ».

Pour Michelle Sanze, par ailleurs porte-parole de la délégation, jusqu’à présent, les partis politiques étaient silencieux par rapport aux crises qui sévissent en République centrafricaine. Aujourd’hui donc, ceux qui sont regroupés dans cette coordination veulent montrer qu’ils doivent être engagés pleinement afin d’assumer leur responsabilité. « Nous venons de montrer que nous sommes capables de nous unir afin de pouvoir travailler dans l’intérêt de notre pays, pour que soit possible la réconciliation nationale et que la paix et la sécurité règnent. »

A fait part de ses inquiétudes concernant le processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) : « en rencontrant le Général Gaye, nous voulions nous rassurer si ce programme sera engagé, surtout le désarmement. Car, avant de battre campagne, il faut que certaines conditions soient respectées à savoir la sécurité, la libre circulation au niveau de tout le territoire nationale. Ils nous a, en fait, rassuré », a conclu Michelle Sanze.