A la faveur des festivités de nouvel an, le président de l’Assemblée nationale, Abdoul Karim Meckassoua, était dans les studios de la radio des Nations Unies, Guira FM (93.3), le samedi 30 décembre 2017, où il s’est prêté aux questions des auditeurs. Il a répondu à leurs préoccupations sur différents aspects de la vie du pays. Ci-après, un extrait de cet échange interactif et convivial.

Auditeur : Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, quel est votre vœu absolu pour la consolidation des acquis démocratiques en République Centrafricaine et pour la paix ?

Karim Meckassoua : Mon vœu le plus cher est d’abord de respecter la Constitution. Il faut la respecter en tout premier lieu, parce que c’est le peuple qui a voté le Président Touadéra pour conduire la destinée de la République Centrafricaine. Ensuite, il faut reconnaitre que le peuple a élu 140 députés qui sont les représentants de la Nation pour contrôler l’action du gouvernement, voter les lois et ainsi permettre à la population de la  République centrafricaine d’être, comme tous les peuples, heureuse.

Auditeur : Que dire des réalisations de l’Assemblée Nationale pour 2017 ?

K.M : La loi sur la parité que nous avons votée en 2017 est l’une de nos réalisations les plus marquantes car il faut que toutes les femmes aient leur place. Je parle tout le temps de cela, parce que nous considérons que nos filles, nos femmes, nos grand-mères sont aussi importantes dans la République centrafricaine que partout ailleurs et elles sont les principales victimes des crises. Donc nous votons des lois pour pouvoir les protéger. Cependant, nous ne faisons pas seulement que voter des lois, nous faisons en sorte que les grands de ce monde viennent se rendre compte des réalisations de notre Assemblée nationale. Et en cela que toutes les grandes personnalités en visite en Centrafrique ont tenu à délivrer un message au sein de notre hémicycle. Nous avons aussi reçu le Premier Ministre et les membres du gouvernement  qui se sont exprimés sur la politique et les grands chantiers qui engagent l’avenir de la Centrafrique. Et enfin, il est important de le préciser, pour la première fois, nous avons voulu établir un plan stratégique triennal et décennal pour le développement de l’Assemblée nationale, afin de démontrer que l’Assemblée Nationale ne vit pas au jour le jour. Nous avons une vision à travers le renforcement des capacités des députés. 

Auditeur : Qu’en est-il de l’appui à la jeunesse qui est  aussi actrice et victime de la crise ?

K.M : Je dirais qu’elle est surtout victime. Ce sont les adultes qui ont commencé d’abord à enrôler ces jeunes. Nous voulons encourager la jeunesse à prendre ses responsabilités. Non seulement à travers les études, mais aussi en tant que leaders de demain.