L’enregistrement des électeurs constitue une étape importante dans la préparation des élections en République centrafricaine. La police de la MINUSCA, en étroite collaboration avec les Forces de sécurité intérieure (FSI), joue un rôle central pour garantir que ces opérations se déroulent dans un climat de paix et de sérénité. 

Les périodes électorales sont souvent marquées par des tensions dans certaines régions du pays. La sécurisation des sites d’enregistrement des électeurs est donc essentielle pour protéger les citoyens et renforcer la stabilité, contribuant ainsi à un processus électoral transparent et inclusif. « L'enregistrement des électeurs est un moment décisif, et il est primordial que chaque Centrafricain puisse y participer en toute sécurité », déclare Justine Dongo Wanga, membre de la société civile et militante pour la paix. 

 Lors des opérations d’enregistrement des électeurs, les policiers de la MINUSCA travaillent main dans la main avec les autorités centrafricaines. Leur mission consiste non seulement à sécuriser les sites d’enregistrement, mais également à protéger les agents électoraux et les citoyens, tout en veillant au maintien de l’ordre public. 

Les FSI, responsables de la sécurité à l’échelle nationale, bénéficient pour leur part d’un appui logistique et opérationnel précieux de la MINUSCA. Cette collaboration permet de déployer des mesures adaptées pour répondre aux défis locaux, notamment dans les zones sensibles où les violences sporadiques représentent une menace pour le bon déroulement des opérations. 

Madame Sandji Panda, venue pour ce faire enregistrer, témoigne que : « l'enregistrement des électeurs représente une étape essentielle dans la préparation des élections en République centrafricaine. Elle souligne le rôle primordial de la police de la MINUSCA, qui, en collaboration étroite avec les Forces de sécurité intérieure, veille à ce que ces opérations se déroulent dans un environnement calme et sécurisé. Grâce à cette coopération, les électeurs peuvent s'enregistrer en toute tranquillité, contribuant ainsi à un processus électoral serein et transparent ».

La présence des Forces de sécurité et des policiers de la MINUSCA est particulièrement remarquée cette année. « Nous avons été témoins de plusieurs incidents dans le passé où l'enregistrement a été perturbé par des tensions et des violences locales. Heureusement, cette fois-ci, nous avons vu une meilleure organisation sur le terrain », affirme Justine Dongo Wanga. Elle souligne également que la société civile se sent davantage impliquée dans le processus grâce à cette collaboration renforcée. 

Ce sentiment est partagé par Wambaye Juvenal, représentant d'une organisation de défense des droits de l’homme. Selon lui, garantir un environnement sécurisé pendant les opérations d’enregistrement contribue également à la protection des droits fondamentaux des citoyens. « Quand on parle de droits de l'homme, il est crucial que les citoyens puissent exercer leur droit de vote sans menace », explique-t-il. 

Ce partenariat continu entre la MINUSCA et les FSI constitue une avancée significative vers la construction d’un environnement stable et pacifique.