Un match de football pour la cohésion sociale à Bossangoa

24 mai 2022

Un match de football pour la cohésion sociale à Bossangoa

Sintiche Nahomie PAGNOU TCHINDA   

Le 14 mai 2022, la Section Désarmement Démobilisation et Réintégration (DDR) de la MINUSCA et le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) à Bossangoa (Nord-Ouest) ont organisé, au stade David Dacko, un match de football féminin avec les jeunes filles footballeuses et les bénéficiaires du Programme de Réduction des Violences Communautaires (CVR) de la ville de Bossangoa. Ceci dans l’objectif de promouvoir la cohésion sociale.

Le match de football a eu lieu en présence du représentant du préfet, Rene NDOKO-BANDA, du maire de la ville de Bossangoa, Pierre DENAMNGUERE, et de la Cheffe de Bureau de la MINUSCA à Bossangoa, Mme Seraphine Toe, ainsi que de la population locale venue nombreuse. 

La rencontre visait à célébrer le vivre ensemble et la recherche de la paix par le sport.  Elle s’est soldée sur une victoire de 5-1 en faveur des joueuses professionnelle de Bossangoa et a été largement appréciée par les autorités locales et la population venue soutenir leurs joueuses, mais surtout de comprendre à travers les sketchs proposés par la même occasion, le rôle effectif de la Section DDR de La MINUSCA dans la réduction des violences Communautaires.

« Ce match de football permet de nous rassembler ensemble et partager du bon temps avec les jeunes, un signe que le football est une activité qui permet de briser les frontières de la haine et des violences », a pour sa part affirmé le maire de la ville, Pierre DENAMNGUERE.

Le représentant du préfet n’a pas manqué de féliciter l’initiative qu’il estime favorable à « épanouissement des jeunes filles et garçons de sa localité ». Selon Rene NDOKOBANDA, ce match donne un autre visage de la préfecture de l’Ouham et permet de voir qu’il « existe d’autre compétences autres que la violence et la peur ». Il a aussi exhorté la MINUSCA à poursuivre sur le long-terme ces activités pour le bien de sa localité.

Quant à l'officier DDR Sintiche Pagnou Tchinda, elle a déclaré qu’« il faut voir dans le football, une tradition collective et codifiée qui permet à la société de combler ses fractures sociales et de maintenir les liens d'appartenance à une même nation ». Elle a aussi encouragé les entraîneurs à cultiver les valeurs de paix, de partage et d'harmonie au sein de leurs équipes.

Cette initiative est la deuxième du genre dans la région, après celle de la Section Conduite et Discipline de la MINUSCA qui a organisé en mars dernier un match de football pour sensibiliser sur les violences sexuelles.

Dans la préfecture de l’Ouham, 500 bénéficiaires dont 233 femmes participent au Programme de Réduction des Violences Communautaire (CVR), arrivé à sa cinquième phase. Ces bénéficiaires reçoivent des formations socio-professionnelles et techniques dans les domaines de la petite industrie, menuiserie, saponification, petite pâtisserie, coiffure et couture. 

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