Un séminaire technique autour du « rapport mapping » des violations graves des droits de l’homme en RCA

31 mai 2017

Un séminaire technique autour du « rapport mapping » des violations graves des droits de l’homme en RCA

Le lancement du rapport documentant les violations contre les droits de l’homme et le droit international humanitaire, qui a eu lieu hier 30 mai 2017, s’est poursuivi  ce mercredi 31 mai avec un séminaire technique autour dudit rapport. 

Cette session vise à introduire la notion de droit à la vérité et à la justice dans un pays qui a connu de longues années de violations des droits de l’homme et du droit International Humanitaire. Elle vise aussi à mettre en exergue le  besoin de faire la lumière sur ces violations.

Autre objectif, présenter le rapport dans sa structure, son format et la méthodologie employée. Enfin, une présentation du contenu du rapport et notamment de la partie chronologique permettra de situer les participants sur la période étudiée et les principaux constats et conclusions consignées dans le rapport.

Comme le souligne Brigitte Izamo magistrat et membre de la Cour de Cassation, « ce rapport répond aux attentes du peuple centrafricain et pour asseoir réellement une justice transitionnelle il est important de connaitre les mécanismes d’où la tenue de ce séminaire technique ». 

L’implication de la Société civile dans le processus de la justice transitionnelle, la lutte contre l’impunité et les prérequis en matière de justice transitionnelle ont été au menu des questions débattues afin d’en arriver à une meilleure compréhension de l’applicabilité de la justice transitionnelle en Centrafrique. C’est ce que Brigitte Izamo qualifie d’ « avancée significative pour les victimes des crises centrafricaines ».   

Rappelons que le rapport ‘ Mapping’, conjointement  lancé le 30 mai 2017 par la MINUSCA, le Haut-commissariat des Nations Unies  aux droits de l’homme  et le Programme des Nations Unies pour le Développement, vise à matérialiser à la fois les engagements des autorités centrafricaines ainsi que les promesses de soutien de la communauté internationale à lutter contre l’impunité et contribuer à la prévention des conflits.  Son avènement, au moment où est mise en place la Cour pénale spéciale, est illustratif des avancées enregistrées dans les efforts de lutte contre l’impunité en RCA.