Aurélien Agbénonci à Kaga Bandoro pour soutenir la communauté humanitaire

16 oct 2015

Aurélien Agbénonci à Kaga Bandoro pour soutenir la communauté humanitaire

Après les récentes violences survenues depuis le 26 septembre 2015, les autorités de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), effectuent régulièrement des descentes sur terrain pour rappeler l’importance du vivre ensemble et de la cohésion sociale, encourager les projets communautaires et réitérer à tous le soutien de l’ONU. C’est dans ce cadre que s’inscrit la visite, le mercredi 14 octobre 2015, du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident du système des Nations Unies et Représentant résident du PNUD, Aurélien Agbénonci, à Kaga-Bandoro, dans le Centre du pays. 
 
A Kaga-Bandoro,  le Représentant spécial adjoint, qui a inscrit cette visite dans sa volonté de toucher du doigt les réalités de vie et de travail de la communauté humanitaire, mais aussi d’échanger avec les populations, a transmis le soutien de l’ONU aux membres de la communauté humanitaire, représentants des ONGs et du système des Nations Unies, déployés dans la région.
 
« Les violences qui ont repris à Bangui font suite à la décision d’un groupe politico-militaire de descendre menacer la quiétude des citoyens, et qui ont abouti à des affrontements », a expliqué M. Agbénonci. Et en tant que Coordonnateur humanitaire, « il était de ma responsabilité d’aller voir quelles pouvaient être les conséquences sur les populations de Kaga-Bandoro, lieu de départ de ce mouvement », a-t-il indiqué. 
 
Sur place, Aurélien Agbénonci a été accueilli par le Chef du Bureau régional de la MINUSCA à Kaga-Bandoro, Renner Onana, avec qui il a passé en revue les efforts déployés par la Mission et les défis relatifs à la restauration de l’autorité de l’Etat et des Travaux à Haute intensité de Main d’œuvre (THIMO). Car, souligne-t-il, « les opportunités de vie comme les Travaux à haute intensité de main d’œuvre et les Projets à impact rapide (QIPs) offrent l’occasion de travailler ensemble et reconstruire le pays». Soutenir la cohésion va au-delà des discours, mais consiste à amener les gens à travailler ensemble autour de grands idéaux, de grands desseins visant à ramener la paix », a-t-il ajouté.
 
Le Représentant spécial adjoint a également rencontre le Préfet de la de Nana- Gribizi, Gaston Yendemo, qui a exprimé la satisfaction des autorités quant à l’appui reçu des Nations Unies et de la communauté internationale.« J’ai été heureux de voir des femmes satisfaites de l’opportunité de se prendre en charge à travers les QIPs et les THIMO que leur donne la Mission», s’est réjoui Aurelien Agbenonci, appelant au courage et à la résilience, et plaidant en faveur de davantage de cohésion entre les humanitaires et le système des Nations Unies. Avec la récente crise, dira-t-il, « nous avons constaté que le danger ne fait pas de distinction: les attaques et pillages des ONG doivent être une leçon. Lors des difficultés, nous devons rester unis. Travailler en synergie ».
 
Le Représentant spécial adjoint était accompagné, entre autres, duReprésentant du Fonds des nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Mohamed Malik Fall, du Chef du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), François Goemans, et du Chef de la Section des Affaires civiles de la MINUSCA, Laurent Guepin, du Responsable des THIMO et d’autres experts.