En marge de la Table-ronde de Bruxelles pour la République centrafricaine, le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga s’est exprimé, ce jeudi 17 novembre 2016, sur les défis à relever pour la Mission, afin de soutenir le plan de redressement présenté par le Chef de l’État, Faustin Archange Touadéra aux bailleurs internationaux.

Si d’immenses progrès ont été réalisés, « il est un fait indéniable que le pays fait encore face à un nombre important de groupes armés », a-t-il reconnu.

Mais, a insisté le Chef de la Minusca, outre la réponse sécuritaire, l’appui de la Mission sera surtout « multiforme ». « Cette réponse prend en compte, non seulement le dialogue inclusif lancé par le Président Touadéra, mais aussi ce qui se passe aujourd’hui à Bruxelles, car tant qu’il n’y aura pas de développement, il n’y aura pas de sécurité », a-t-il rappelé, citant l’intervention de la Banque Mondiale.

La Table-ronde des bailleurs de fonds et partenaires de la République Centrafricaine a pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires en vue de financer le relèvement économique du pays. A l'issue de la rencontre, les partenaires ont, pour leur part, fait la promesse de mettre à la disposition de la République centrafricaine, plus de deux milliards de dollars américains pour le financement de son plan de relèvement et la consolidation de la paix. Ce montant est largement supérieur aux besoins exprimés pour les trois prochaines années.

Le Plan quinquennal (2017-2021) de relèvement et la consolidation de la paix, présenté par le Chef de l’État centrafricain à Bruxelles s’articule autour de trois piliers prioritaires : soutenir la paix, la sécurité et la réconciliation ; renouveler le contrat social entre l’État et la société et assurer le relèvement économique et la relance des secteurs productifs. Les besoins sont estimés à 3,161 milliards de dollars au total.