A l’écoute de l’enfance centrafricaine

15 juin 2016

A l’écoute de l’enfance centrafricaine

« Que devrait faire le gouvernement centrafricain et la MINUSCA pour assurer la sécurité des enfants en Centrafrique? » ou encore : « Que prévoit le gouvernement et l’Unicef pour améliorer le système éducatif en Centrafrique »  Voilà quelques-unes des questions que des enfants de différents établissements scolaires de Bangui ont posé aujourd’hui à la Représente Spéciale Adjointe du Secrétaire général  des Nations Unies, Diane Corner, au ministre des Affaires sociales et de la réconciliation, Virgine Mbaïkoua, et au Représentant de l’UNICEF, Mohammed Malick Fall.

C’était à la faveur d’une séance d’échanges organisée au siège de la MINUSCA, en prélude à la Journée internationale de l’enfant et qui a rassemblé autour des représentants de la MINUSCA, de l’UNICEF et du gouvernement centrafricain, dix élèves, garçons et filles, ce mercredi 15 juin 2016.

Dans ses propos préliminaires, Diane Corner a souligné l’importance de cet exercice avec les enfants : « Nous reconnaissons que les enfants sont l’avenir du pays, il est important de leur donner la parole pour qu’ils puissent poser des questions sur leur avenir ». Aux questions des enfants faisant le lien entre leur protection et le retour à la sécurité en Centrafrique, elle a affirmé que le mandat de la Mission qui inclut la protection des civils vise d’abord les enfants qui sont « des cibles privilégiés des éléments de bandes armées », puis elle soulignera que la MINUSCA jouera jusqu’au bout sa partition dans le retour à la paix et à la sécurité en Centrafrique.

Mohammed Malick Fall, a quant à lui souligné le droit à la participation des enfants dans les questions liées à leur vie : «  il est judicieux de continuer ce type d’exercice pour connaitre leurs préoccupations et leur apporter des réponses». Répondant à la question sur l’éducation il a rappelé que l’éducation est au cœur de tous les programmes de l’UNICEF, surtout dans le contexte centrafricain ou le système éducatif s’est vu largement dégradé.

Allant dans le même sens, la ministre des Affaires sociales a reconnu le rôle des décideurs face aux requêtes des enfants : «Je suis consciente des préoccupations des enfants mais c’est à nous de répondre à tout ceci pour leur bien-être »