La MINUSCA condamne les affrontements entre les anti-balaka et des elements de l’UPC à Tagbara et à Alindao

23 mar 2018

La MINUSCA condamne les affrontements entre les anti-balaka et des elements de l’UPC à Tagbara et à Alindao

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne avec fermeté les affrontements ayant opposé des Anti-Balaka aux éléments de l’UPC (Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique) dans le village de Tagbara, situé à 70km de Bambari dans le centre du pays. Ces affrontements, qui ont eu lieu tôt le matin du 21 mars 2018, ont causé d’importantes pertes en vies humaines dont le prêtre de Maloum et des enfants parmi les civils.

Les combats ont également occasionné plusieurs blessés et un déplacement important de population civile. Des maisons ont été brulées et des biens saccagés.

En réponse à cette escalade de la violence, la MINUSCA a déployé des patrouilles sur le terrain en vue de protéger les civils. Les blessés ont reçu des soins de premières urgences de la part des Casques bleus, et ensuite ont été transférés vers un centre de santé.

Lundi 19 mars 2018, des éléments de l’UPC et des Anti-Balaka s’étaient déjà affrontés à Alindao. Les Forces de la MINUSCA étaient intervenues pour protéger les civils et avaient riposté à des tirs. Des éléments de l’UPC avaient perdu la vie et deux soldats de la paix avaient été légèrement blessés

La MINUSCA exige la cessation immédiate des hostilités « Je condamne dans les termes les plus fermes ces violences dont l’impact est dévastateur sur les civils » a dit le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, qui ajoute : « Je tiens à rappeler aux leaders des groupes armés, que les attaques contre les civils et les Casques bleus constituent une violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme et que leurs auteurs en répondront devant la justice »

« J’exprime mes condoléances les plus attristées aux familles des victimes de ces nouvelles violences insensés » conclut Monsieur Onanga-Anyanga.