Au lendemain de son arrivée à Bangui pour une visite de cinq jours en République centrafricaine, le sous-Secrétaire général aux droits de l’homme de l’ONU, Andrew Gilmour, s’est entretenu, ce samedi 27 mai 2017, avec le Directeur général de la Gendarmerie nationale, Thierry Marie Metinkoe, la ministre des Affaires sociales et de la Réconciliation nationale, Virginie Baikoua, et la société civile centrafricaine dans son ensemble.

L’objectif de ces différentes rencontres était, notamment, d’échanger sur le rapport "Mapping (en français, cartographie) des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire depuis janvier 2003", dont le lancement sera effectué le mardi 30 mai prochain à Bangui.

Il s’est agi également "d’écouter" chacun de ces acteurs, afin d’avoir leur perception de la situation des droits de l’homme en République centrafricaine à ce jour, a globalement expliqué Andrew Gilmour à l’entame de sa rencontre avec les acteurs de la société civile centrafricaine.

"Nous avons parlé de l’importance de la mise en place de la Commission Vérité Réconciliation, qui est l’une des recommandations du forum national de Bangui", a-t-il indiqué plus tôt dans la journée, au sortir de sa rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de la Réconciliation nationale. Avec le Directeur général de la Gendarmerie nationale, en revanche, ce sont les aspects relatifs à la formation des gendarmes aux droits de l’homme qui ont été abordés.

"Nous avons, ainsi, pu entrevoir la manière dont les Nations Unies pourraient contribuer aux efforts de stabilisation du pays tout en respectant les droits de l’homme", a conclu le sous-secrétaire général aux droits de l’homme de l’organisation.