Les Forces vives de la préfecture de la Mambere-Kadei sensibilisées à la cohésion sociale

1 juin 2017

Les Forces vives de la préfecture de la Mambere-Kadei sensibilisées à la cohésion sociale

Quelques 60 membres de la société civile, de la plateforme religieuse et des ONG ainsi que des jeunes et des représentants des ex-anti-Balaka ont pris part cette semaine à un échange à Berberati axé sur la cohésion sociale, soutenu par le bureau de la MINUSCA dans cette ville de la préfecture de la Mambéré-Kadeï (sud-ouest de la RCA).

L’Evêque de Berberati, Monseigneur Dennis Kofi Agbenyadzi, a saisi cette occasion pour appeler à la consolidation de la paix, cadre propice de la cohésion sociale. « Il est important que nous fassions partie de la solution et non pas du problème », a dit le religieux. Monseigneur Agbenyadzi a par ailleurs salué les actions de la MINUSCA et qui « permis la sécurisation de la ville de Berberati, surtout dans le quartier Potopoto, et contribué au retour dans leurs maisons de tous les déplacés du site de l’évêché, dont le nombre atteignait 3.000 au pic de la crise ».

L’Imam adjoint de la mosquée centrale de Berberati, Harouna Rachid, ainsi que d’autres participants se réjouissent également des retombées positives des actions de la Mission en faveur de la cohésion sociale après les conflits et la crise sécuritaire qui ont sérieusement endommagé le tissu social. Selon ces sources, la MINUSCA a joué un grand rôle à Berberati en appuyant les autorités locales, les leaders communautaires et les jeunes pour la sensibilisation dans le cadre de la cohésion sociale. Les activités portent sur des rencontres avec des leaders intercommunautaires, des séances de sensibilisation, des activités sportives, la construction du marché Potopoto et la reconstruction du marché central de la ville de Berberati.

Selon le chef du bureau de la MINUSCA à Berberati, Périclès Gasparini, la cohésion sociale et le vivre ensemble sont deux objectifs très importants que la région est en train de promouvoir. « Au  mois de mai, nous avons tenu des concertations dans les préfectures de la Mambéré-Kadei et la Sangha-Mbraére avec les représentants de la société civile et les autorités locales, pour sensibiliser les communautés sur le retour des personnes déplacées et leurs biens, car c’est l’activité économique et l’avenir du pays qui est en jeu », a-t-il dit, en ajoutant qu’au terme de ces concertations, un comité sera établi pour créer une base de données sur les personnes retournées et la situation des maisons illégalement occupées.