Recrutement de 500 FSI : lancement des épreuves écrites et sportives

22 mai 2017

Recrutement de 500 FSI : lancement des épreuves écrites et sportives

C’est au Lycée Barthélemy Boganda de Bangui qu’ont été officiellement lancées les épreuves écrites et sportives pour le recrutement des 500 policiers et gendarmes centrafricains. Le top départ a été donné, samedi 20 mai 2017, par le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, par ailleurs président du Comité technique mixte sur le recrutement, le préfet Jean Sosthène Dengbé, et la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, Diane Corner.

"C’est un jour historique pour la RCA pour le renouvellement de ses forces de sécurité intérieure", s’est réjouie Mme Corner qui a salué la motivation des candidats, et particulièrement des femmes.

Pour le président du Comité technique mixte sur le recrutement, cette opération est riche en symbole, en ce sens que pour la première fois depuis la crise qui l’a secouée en 2013, la République centrafricaine est parvenue à organiser sur toute l’étendue de son territoire le recrutement de ses forces de sécurité intérieures (FSI). "Le retour de la cohésion sociale tant recherchée est vraiment en marche, a-t-il fait valoir, visiblement satisfait, puisque les candidats sans distinction de sexe, de religion ou d’ethnie ont l’occasion de prendre part aux épreuves. "

À Bangui qui enregistré 8000 candidatures sur les 10.000 retenues, les épreuves écrites se sont déroulées aux lycées Barthélemy Boganda, Marie-Jeanne Carron, Technique et Des martyrs. Ce lundi 22 mai 2017, se tient l’épreuve sportive, au stade 20.000 places.

Dans les préfectures de l’intérieur du pays, il a également été procédé, en simultané avec Bangui, au lancement des tests écrits et épreuves sportives. C’est, en l’occurrence, le cas de Ndélé, où sur les 96 candidats attendus pour les écrits, 90 se sont présentés dont 10 femmes. Dimanche se sont poursuivies les épreuves physiques.

A Berberati, le chef de bureau de la MINUSCA a salué l’"excellente" collaboration entre la Mission et les autorités pour le bon déroulement des épreuves. Car, "les Nations Unies ne seront pas présentes indéfiniment. Ce concours permet donc de contribuer au relèvement du pays et nous sommes là pour appuyer ces efforts", a-t-il relevé.

Cependant, les préfectures de la Haute-Kotto (Bria) et du Mbomou (Bangassou) verront les dates des épreuves reprogrammées, du fait de la situation sécuritaire. "Pas de quoi s’inquiéter", a, tout de même tenu à rassurer Jean Sosthène Dengbé.

Pour rappel, la campagne d’enregistrement des candidatures a démarré le 1er Février 2017 et a pris fin 28 février 2017. Les citoyens et citoyennes centrafricaines de 18 à 25 ans et détenteurs du Brevet des collèges au minimum, ont été invités à se rendre dans les chefs-lieux des préfectures, à l’exception de l’Ouham-Pende et  Bangui, dans les mairies d’arrondissements pour le dépôt de leurs candidatures. Après examen des dossiers, 10.000 dossiers ont été jugés éligibles, sur plus de 13.000 candidatures reçus.