Servir avec fierté, respect et dignité

Le personnel des opérations de maintien de la paix de l’ONU – qu’il soit militaire, policier ou civil – offre aux populations les plus vulnérables du monde l’espoir d’un avenir plus sûr et stable. Leur crédibilité dépend de leur professionnalisme et de leur comportement. Ainsi, lorsqu’un casque bleu ou membre du personnel du l’ONU abuse ou exploite, à des fins sexuelles, tout homme, femme ou enfant, il/elle porte atteinte à l’intégrité et la dignité de la victime, et trahissant sa confiance. En outre, cet acte détruit la relation de confiance entre la communauté internationale, y compris les communautés hôtes, et l’ONU.

Dans son rapport sur les Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles (A/70/729), soumis à l’Assemblée Générale en février 2016, le Secrétaire Général rendit compte des vastes initiatives qu’il avait mises en place afin de multiplier les efforts de l’Organisation pour prévenir l’EAS, et répondre de manière ferme au cas où des actes d’EAS se produiraient.

Un mois plus tard, le Conseil de Sécurité adopta sa toute première résolution ciblée sur les mesures pour répondre à l’EAS (S/RES/2272). Ces mesures incluent le pouvoir du Secrétaire-Général de rapatrier une unité militaire ou une unité de police constituée d’un contingent lorsqu’il existe des preuves crédibles de cas répandus ou systématiques d’EAS commis par cette unité. Le Conseil de Sécurité demanda aussi au Secrétaire général de remplacer toutes les unités militaires ou unités de police constituées du pays fournisseur de contingents lorsque ce dernier n’avait pas pris les mesures voulues pour enquêter sur des allégations à l’encontre de son personnel, ou lorsqu’il n’avait pas amené les auteurs de ces actes à en répondre ou informé le Secrétaire général des progrès des investigations ou des mesures prises.

En avril 2016, le Secrétariat commença à soumettre à des contrôles sur des antécédents de fautes graves, y compris des actes d’EAS, commis pendant leurs précédents services à l’ONU, tout individu devant être déployé comme membre d’une unité militaire ou d’unité de police constituée d’un contingent. Des mesures strictes sont aussi en place pour tenir responsable de leurs actes tout personnel civil, y compris la mise en congé administratif non rémunéré.

Pour plus d’informations sur les réalisations, initiatives en cours et défis restants au niveau de la mission, veuillez consulter le dernier Bulletin de l’Equipe de Déontologie et de Discipline. L’Equipe de Déontologie et de Discipline (CDT) de la MINUSCA a aussi sa propre page web, détaillant leur rôle et expliquant comment signaler des actes d’EAS ou autres fautes graves. Toute information concernant un acte d’EAS ou une autre faute grave doit être rapportée à CDT immédiatement. Des informations complémentaires sont aussi disponibles sur la page de CDT sur les questions les plus fréquemment posées.

 

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