Le 8 mars, Journée Internationale pour les Droits de la femme, est commémorée cette année sous le thème, ‘’Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes’’. Et les femmes de Bossangoa ne pouvait mieux la célébrer qu’en recevant cet édifice, la Maison des femmes.

C’est dans le cadre de la seconde phase du projet de Réduction de la violence communautaire (CVR) que les femmes de l’Ouham ont bénéficié de ce bâtiment composé d’une salle de fête, et de bureaux, pour leur servir de cadre de rencontres et d’échanges pour mieux s’impliquer dans tous les processus de résolution de crise, notamment la mise en œuvre de l’Accord de paix, le processus électoral et la restauration de l’autorité de l’Etat.

Comme l’a rappelé le Directeur régional des affaires sociales et de réconciliation, Paul Valentin Mboungué, « les femmes et les jeunes sont encore trop souvent les uniques victimes de crimes particulièrement odieux en Centrafrique. La paix en RCA, ne peut avancer qu’à partir du moment où les hommes respecteront les femmes ». Il a rappelé la nécessité de responsabiliser les hommes dans leurs comportements vis-à-vis des femmes.

Le chef de Bureau de la MINUSCA, avant de remettre les clefs au Préfet de l’Ouham de la Maison des femmes, devant 500 Bossangois, essentiellement des femmes, a adressé un message optimiste. « Cette maison sera, comme l’était Bossangoa avant les évènements, un exemple de cohésion sociale entre toutes les communautés », a dit Alain Sitchet.