La feuille de route de la Commission nationale des Droits de l’homme en préparation

29 juin 2017

La feuille de route de la Commission nationale des Droits de l’homme en préparation

A l’initiative du ministère de la justice centrafricaine, du Haut-Commissariat National aux droits de l’homme et de la MINUSCA, un atelier stratégique a été organisé à Bangui le 28 juin 2017 autour du thème « Réflexions et approches stratégiques pour la mise en place de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) », au cours duquel 35 participants ont eu des échanges interactifs sur le mandat de ladite commission, ses missions et son mode de fonctionnement.

C’est, en effet, dans le but contribuer efficacement à la lutte contre l’impunité par des moyens non juridictionnels, que le Gouvernement avait manifesté sa ferme volonté de doter la République centrafricaine d’une institution de protection des droits de l’homme en ratifiant divers instruments juridiques internationaux intégrés dans le droit positif de la République centrafricaine.

Cet atelier avait donc pour objectif d’explorer des  axes communs de collaboration que la division des Droits de l’Homme de la MINUSCA en collaboration avec le ministère de la justice, des droits de l’Homme et le PNUD. D’où l’organisation d’une série d’ateliers stratégiques, dont ce premier de deux jours, avec des représentants du Ministre de la justice, des membres du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, les présidents des commissions des Lois de l’Assemblée Nationale, des représentants des ministères des affaires sociales et de la réconciliation nationale ainsi que ceux de la Primature et de la Présidence de la République, aux fins de développer une feuille de route pour la mise en place de cette structure, ainsi que son opérationnalisation et sa promotion institutionnelle.

« C’est une avancée importante que nous venons de réaliser dans le processus de la mise en place de cette commission», se réjouit le magistrat Alain Gbaziale, par ailleurs directeur général des services judiciaires a l’issue de cette journée, avant de d’espérer « une telle promptitude pour la suite. »

Le chargé de mission aux droits de l’homme au ministère de la justice, représentant le ministre Firmin Mokoe, concluera, pour sa part, en rappelant l’enjeu de ces réflexions stratégiques : « la mise en place de cette commission est une urgence pour la République Centrafricaine. Son efficacité sera indispensable au processus de sortie de crise. »