Le 24 avril 2025 à Bangassou (dans la préfecture du Mbomou), 40 délégués des conducteurs de taxis motos ont été sensibilisés au code de la route et à la lecture des panneaux de signalisation. Une activité coorganisée par les autorités administratives et la MINUSCA. 

Présidé par le Gouverneur de la région du Haut-Oubangui, Victor Bissekoin, cet atelier a permis de sensibiliser et d’informer les participants aux principes de conduite, (les lieux où ralentir la vitesse, la gestion des klaxons et des phares, le respect du code de la route et des panneaux de signalisation). Les rencontres ont surtout attiré leur attention sur leur responsabilité en tant qu’acteurs de l’économie et sur certains comportements prohibés qui risquent d’entraîner des sanctions.

Le président de la délégation spéciale de la ville de Bangassou, Théophile Demba, a rappelé aux conducteurs, et surtout aux membres de leur bureau, leur responsabilité dans l’encadrement et la prise de conscience de leurs pairs, qui sont pour la plupart des jeunes dont l’âge varie de 14 à 30 ans, et souvent victimes d’accidents de la route, suite à la consommation de drogues, de stupéfiants et/ou d’alcool.

De son côté, le Gouverneur s’est réjoui de la tenue de cet atelier, qui, pour lui, va permettre de faire un nettoyage, d’harmoniser et de réorganiser ce secteur de transport public dans la préfecture du Mbomou. Il appelle les conducteurs à respecter leur travail, à prendre conscience de leur avenir et à penser à économiser pour des investissements personnels.

« C’est un métier décent. Si vous le faites bien, vous allez gagner votre vie et prendre en charge votre famille. Il est donc important que vous soyez en règle et ayez les documents qu’il faut, tels que le permis, l’autorisation de commerce, pour exercer le métier. Il vous faut aussi des gilets et des casques de protection en cas d’accident », a-t-il dit.

À la fin de l’atelier, les participants se sont dits très satisfaits des échanges et ont formulé des recommandations à l’endroit de la MINUSCA pour les appuyer à construire leur siège local sur la parcelle de leur association, d’organiser des sessions de sensibilisation à l’endroit des jeunes sur les conséquences de la consommation d’alcool et de drogues.

Ils ont demandé au gouvernement d’installer des panneaux de signalisation dans la ville, de créer un cadre de concertation permanente entre le bureau des conducteurs de taxis motos et les autorités, et de faciliter l’obtention des permis de conduire.