Mieux comprendre et mieux traiter les différents besoins sécuritaires de la population en générale, des femmes et des enfants en particulier, tel est l’objectif à atteindre par les formateurs des unités spécialisées des Forces de sécurité intérieure (FSI), réunis, du 22 au 26 février 2021 à l’école nationale de la gendarmerie, dans le cadre d’un atelier de renforcement de capacités organisé par la Police des Nations Unies sur les Violences sexuelles basées sur le Genre (VSBG).

Comme l’a laissé entendre, aux participants, le Chef d’équipe spécialisée VSBG, représentant le coordonnateur de l’Unité formation de la Police des Nations Unies de la MINUSCA, l’officier Jacques Burora, il s’agit « non seulement de renforcer vos connaissances dans les concepts de Violences sexuelles basées sur le Genre et de Violences sexuelles liées aux conflits, mais aussi d’appliquer ces connaissances ».

En effet, lesdites formes de violences sont différentes et comprennent les viols, les grossesses forcées et non désirées, les exploitations et abus sexuels, la non-scolarisation et autres formes de violences de gravitée comparable. Selon les circonstances elles peuvent constituer des crimes de guerre ou contre l’humanité, des tortures ou autres violations flagrantes des droits de l’homme.

Ainsi, durant quatre jours, 30 formateurs des FSI seront formés et sensibilisés au respect des droits l’homme relatifs aux violences sexuelles et serviront de mentor à leurs pairs. Ils seront en outre, en mesure d’identifier les différentes formes, les causes et conséquences des violences basées sur le genre, connaitre les textes clés nationaux et internationaux sur l’égalité et la protection de la femme. Ils pourront également intégrer les principes fondamentaux des droits de l’homme et utiliser les techniques d’enquête en matière de VBG afin de protéger les victimes.

« Cette formation constituera un plus pour tous les FSI (…) Elle va nous aider à améliorer l’exercice de notre mission régalienne », a, pour sa part, déclaré leCapitaine Angèle Akpomalo, représentante du chef de corps de la Gendarmerie centrafricaine.

Notons que les modules seront dispensés conjointement par UNPol et la Division des droits de l’homme de la MINUSCA.